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DEUX DESTINATIONS POUR L’ETERNITE 


La scène de la crucifixion dans les quatre évangiles
Un seul des deux brigands saisit la dernière occasion d’être sauvé
« Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs »
 

            Il n’y a pas de scène plus poignante ni plus terrible que celle de la crucifixion du Seigneur de gloire. Dans chacun des passages des quatre évangiles qui la décrivent, il est question de ces deux brigands dont les croix encadraient la croix centrale - celle de Jésus.
            Après avoir lu et médité ces récits, une question doit se poser à chacun de nous : Avec lequel des deux brigands seras-tu durant l'éternité ?


La scène de la crucifixion dans les quatre évangiles

            Arrivé à Golgotha, Jésus est crucifié avec cruauté (Act. 2 : 23) par les soldats, entre deux brigands : « Il aura été compté parmi les transgresseurs » (Es. 53 : 12). Ainsi tout ce que l’Ecriture a annoncé, devait s’accomplir jusqu’au moindre détail, à la gloire de Dieu. Depuis longtemps déjà les disciples de Jésus se sont enfuis, Jean seul revient près de la croix ; il reçoit le message du Seigneur et prend soin de Marie, la mère de Jésus ; elle était aussi là, et une épée transperçait sa propre âme (Luc 2 : 35).
            Un écriteau en trois langues, placé au-dessus de la tête de Jésus portait cette mention, par dérision : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs » (Matt. 27 : 37 ) - Jean apporte cette précision : Jésus « de Nazareth » (19 : 19). « Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche » (Matt. 27 : 38). Le moment de la crucifixion est aussi indiqué par Marc (15 : 25).
            C’est dans l’évangile de Luc, qu’aussitôt après, alors que les deux malfaiteurs sont déjà crucifiés, Jésus prononce sa première parole sur la croix : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (23 : 34). Il intercède pour ceux qui l’ont crucifié ! La Loi n’avait prévu aucun recours possible pour celui qui avait péché par fierté (Nom. 15 : 15-16, 30-31 ; Ps. 19 : 13). Seul le péché commis par erreur pouvait être pardonné (Lév. 4 : 22-24 ; 5 : 15-16). Le Seigneur agit selon ce qu’Il avait enseigné (Matt. 5 : 44).
            On trouve ensuite dans ce même évangile la confirmation de la haine générale à l'égard de Christ de la part des représentants de toutes les classes de la société : « Ceux qui passaient par là l’injuriaient ; ils hochaient la tête et disaient : Toi qui détruis le temple et qui, en trois jours, le bâtis, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix. De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en Lui. Il s’est confié en Dieu, qu’Il le délivre maintenant s’il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu. Les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière » » (27 : 39-44).
            L'évangile de Luc dit : « Deux autres aussi, qui étaient des malfaiteurs, furent menés avec lui pour être mis à mort » (Luc 23 : 32). Plus loin, il précise : « L’un des malfaiteurs qui étaient crucifiés l’injuriait en disant : N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre lui répondit et le reprit : Tu ne crains pas Dieu, toi ? Car tu es sous le même jugement. Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis ; mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire. Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (v. 39-43).
            Cette première partie de la crucifixion se déroule avant qu’il n’y ait des ténèbres sur tout le pays - de la sixième à la neuvième heure. Alors Jésus s’écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 46 : Marc 15 : 34).


Un seul des deux brigands saisit la dernière occasion d’être sauvé

            Les soldats ont emmené avec eux des malfaiteurs « pour être mis à mort » (Luc 23 : 32). Pour quelle raison ont-ils été choisis ? Souvent, les hommes sont persuadés d’agir « à leur guise ». En réalité, il n’en est rien. Le Seigneur avait dit aux disciples : « Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Et pas un seul d’entre eux ne tombe à terre sans la permission de votre Père. Quant à vous, les cheveux même de votre tête sont tous comptés » (Matt. 10 : 29-30). Chacun des siens doit toujours s’en souvenir. En réalité, Dieu avait décidé qu’une dernière occasion serait donnée à ces deux brigands-là de se tourner vers le Sauveur, et d’être sauvés !
            Chez Jésus, malgré des douleurs indicibles, tout est paix, amour et obéissance ! (1 Pier. 2 : 23). C’est alors qu’un travail profond va se faire dans la conscience et le cœur de l’un de ces deux brigands. Il a été témoin de la perfection du Seigneur, sur ses lèvres, seule la grâce avait place !
            Dès lors, c’est lui qui reprend son compagnon : « Tu ne crains pas Dieu, toi ? ». Souvent la crainte de Dieu fait si cruellement défaut que la porte est largement ouverte à tous les débordements de la chair (Ps. 36 : 1-4). Demandons avec insistance au Seigneur : « Unis mon cœur à la crainte de ton nom » (Ps. 86 : 11-12).
            Puis ce brigand reconnaît qu’ils sont eux-mêmes, avec justice, sous le jugement ; ils reçoivent ce que méritent les actes qu’ils ont commis ! La confession des péchés ouvre l’accès au salut offert : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité ; j’ai dit : je confesserai mes transgressions à l’Eternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché » (Ps. 32 : 5).
            Puis il rend un témoignage remarquable, capital à Jésus : « Celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire » (Luc 23 : 41) ! Un merveilleux entretien s’engage alors entre le Sauveur crucifié et ce brigand, convaincu de péché et repentant. Eclairé par le Saint Esprit, ce malfaiteur va être sauvé par grâce en discernant dans cet Homme méprisé et couronné d’épines, qui va mourir à côté de lui, une Victime sainte, un Roi glorieux (v. 42) !
            Le brigand Lui dit : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ». Or, en effet, le Seigneur doit régner là où il a été rejeté (1 Cor. 15 : 25). Mais Jésus lui dit : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ». C’était une merveilleuse promesse.
            On a dit à ce sujet : Aujourd’hui : quelle promptitude ! Tu seras : quelle certitude personnelle ! Avec Moi : quelle compagnie ! Dans le paradis : quel séjour !
            Ainsi, alors qu’Il est encore sur la croix, le Seigneur goûte un premier fruit du travail de son âme (Es. 53 : 11). Lui seul pouvait faire à cet homme avec certitude une si grande promesse !
 
                        Dans la honte a brillé ta gloire sur la croix.
                        
A toi, Jésus, fut la victoire sur la croix.
                        
A toi, durant l’éternité, soit force, honneur et majesté
                       
Pour le triomphe remporté sur la croix !

            Il sera à nouveau question de ces deux brigands dans l'évangile de Jean. Les soldats viennent leur briser les jambes pour précipiter leur mort, à la requête des Juifs auprès de Pilate. La Pâque était toute proche et ces Juifs « religieux d’apparence » se montraient soucieux, malgré leur cruauté, de ne pas se souiller. Il fallait - selon l’Ecriture - que les corps des suppliciés soient jetés à la voirie avant la fête (Jean 19 : 31-32 ; Deut. 21 : 22-23) ! Leur désir apparent de respecter l’Ecriture n’était qu’une odieuse hypocrisie de leur part, au moment même où ils commettaient le plus grand des crimes jamais commis dans l’humanité !
            Cependant envers le brigand « converti », cette brutalité des soldats romains ne servira qu’à l’accomplissement de la parole du Seigneur (Luc 23 : 43). Une des merveilles de la grâce illimitée de Dieu s’accomplit : ce brigand entre définitivement au Paradis !


« Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs »

            C’est par pure grâce que ce pécheur repentant a été sauvé, au dernier moment, sur la croix ! Chacun doit retenir l’avertissement souvent répété dans la Parole : « Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3 : 15 ; 4 : 7). Notre vie peut s’achever brusquement, les exemples sont fréquents !
            La question essentielle posée à chacun est qu’il ait l’assurance d’être d’ores et déjà en règle avec Dieu. Que chaque lecteur puisse dire en vérité :

            En toi, Seigneur, je suis tranquille ;
            Je connais ton cœur tendre et bon.
            Ce cœur fidèle est mon asile,
            Ton sang précieux ma rançon.

            Je suis en toi ; que la mort vienne,
            
Je puis l’attendre sans effroi :
            
Ma vie est liée à la tienne,
            
Et je revivrai comme toi.

            Ainsi chaque enfant de Dieu peut témoigner de sa confiance, tandis, qu’après sa mort, ce qui attend l’incrédule, c’est le jugement (Héb. 9 : 27, Apoc. 20 : 11-15) : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux… Alors je leur déclarerai : je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui pratiquez l’iniquité ». (Matt. 7 : 21-23). Toutefois, au moment où nous écrivons ces lignes, la porte de la grâce est encore ouverte !

                        A la porte d’un cœur Jésus frappe ce soir,
                        
Il est déjà si tard, au dehors tout est noir
                        
Si tendre et pressant est l’appel de sa voix,
                        
Serait-ce la dernière fois ?

                        Il t’appelle, mon frère, oh ! réponds à sa voix
                        
Serait-ce la dernière fois ?

                        Il a frappé souvent, toujours ce fut en vain,
                        
Et ta réponse était : Qu’Il attende à demain !
                        
Mais il t’appelle encore, suppliant : reçois-moi !
                        
Serait-ce la dernière fois ?

                        Il est des seuils, hélas, où Jésus ne vient plus,
                        
Des cœurs à tout jamais fermés, glacés, perdus,
                        
Pour n’avoir pas ouvert à l’appel de Sa voix
                        
Quand c’était la dernière fois !

            « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6 : 7). Cette moisson sera inévitablement de la même nature que la semence. « Celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (v. 8 ; comp. Osée 8 : 7 ; 10 : 13). C’est maintenant qu’il faut choisir. Que Dieu nous garde de toute fausse illusion sur nous-mêmes, car Dieu déclare : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3 : 11-19, 23). Avez-vous écouté ce que la Bible vient de vous dire, peut-être pour la dernière fois : « Arrête-toi maintenant, et je te ferai entendre la parole de Dieu » (1 Sam. 9 : 27) ?

            Autrefois, une personne de la noblesse se déclarait horrifiée à l’idée d’être au ciel avec un brigand ! Celui qui était venu lui lire le message contenu dans la Parole, lui répondit : Madame, votre choix est simple : si vous n’êtes pas avec l’un, vous serez avec l’autre !

            Quel est votre choix personnel ?


Ph. L Le 23. 09. 2017