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JOSUE, SERVITEUR DE L'ETERNEL (1)


Josué, conducteur du peuple
Le commandement de Josué aux officiers du peuple
Les deux messagers de salut et la foi de Rahab

 

Josué, conducteur du peuple

            
« Fortifie-toi et sois ferme, car toi, tu feras hériter à ce peuple le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner. Seulement fortifie-toi et sois très ferme, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a commandée; ne t'en écarte ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères partout où tu iras » (Jos. 1 : 6-7)

            Josué avait été le fidèle serviteur de Moïse durant le long voyage du peuple d'Israël dans le désert. Mais désormais Moïse était mort. Josué était le nouveau conducteur qui devait introduire le peuple dans la terre promise. Dieu l'encourage et l'instruit pour le chemin à parcourir. Il y aurait de nombreuses batailles à livrer avant que les fils Israël puissent prendre possession du pays que Dieu leur donnait.
            Nous, croyants, nous avons aussi à faire face aujourd'hui à des luttes continuelles contre les armées des ténèbres dirigées par Satan, « contre les pouvoirs, contre les autorités… contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes » (Éph. 6 : 12). « Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! » (1 Cor. 15 : 57).
            Josué devait être fort et courageux. C'est lui qui allait diriger la conquête de cet héritage que Dieu avait juré de donner à leurs pères. Car pour prendre possession du pays, il fallait d'abord le conquérir. Dieu promettait la victoire à Josué, mais pas une victoire facile et remportée sans effort : il devait conquérir le pays pas après pas, mètre par mètre.
            Pour cela, il y avait une chose sur laquelle il devait veiller et être extrêmement ferme : il devait garder toute la Loi que Dieu avait donnée par Moïse. La Parole de Dieu devait être gardée dans toute son exactitude, comme Dieu l'avait commandé ; Josué ne devait s'en écarter « ni à droite ni à gauche ». C'est un point sur lequel nous devons être aussi très vigilants aujourd'hui. Nous pouvons dévier d'un côté en ajoutant à la Parole de Dieu, comme les pharisiens ajoutèrent leurs traditions aux commandements de Dieu. Nous pouvons aussi nous écarter de l'autre côté en retranchant quelque chose à la Parole de Dieu comme le faisaient les sadducéens qui niaient la résurrection et l'existence des anges. Dieu n'admet ni la dérive à droite ni la dérive à gauche. « Vous n'ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n'en retrancherez rien » (Deut. 4 : 2). Prenons garde à obéir ainsi exactement à la Parole de Dieu pour prospérer spirituellement et être victorieux des ruses de l'Ennemi !

 

Le commandement de Josué aux officiers du peuple

            « Josué parla aux Rubénites, et aux Gadites, et à la demi-tribu de Manassé, disant : Souvenez-vous de la parole que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a commandée… Et ils répondirent à Josué, disant : Tout ce que tu nous commandes, nous le ferons, et nous irons partout où tu nous enverras : comme nous avons écouté Moïse en toute chose, ainsi nous t'écouterons » (Jos. 1 : 12-13, 16-17)

            Les trente jours de deuil, après la mort de Moïse, ont pris fin. Dieu a donné à Josué la mission de conduire les fils d'Israël dans le pays qu'Il leur a donné. Il a promis d'être avec lui et de lui donner la victoire sur tous les ennemis qu'il rencontrera. Il a aussi insisté sur l'importance de garder la Loi que Moïse leur a commandée et de ne s'en écarter « ni à droite ni à gauche » (v. 7).
            Josué prépare maintenant le peuple pour traverser le Jourdain et prendre possession du pays. Il a un message spécial pour les deux tribus et demie qui ont demandé à recevoir leur héritage à l'est du Jourdain. Moïse leur a dit que leurs guerriers devront aider leurs frères des neuf autres tribus et demie dans la conquête du pays de Canaan, et qu'ils seront alors libres pour retourner et s'établir dans leurs possessions. « Souvenez-vous de la parole que Moïse, serviteur de l'Éternel, vous a commandée », leur dit-il.
            Pour nous, croyants, il est également important de nous souvenir des paroles que notre Seigneur nous a dites :
                        « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14 : 1).
                        « Demeurez en moi » (Jean 15 : 4).
                        « Si vous m'aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 : 15).
                        « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22 : 20).
                        « Allez dans le monde entier, et prêchez l'évangile à toute la création » (Marc 16 : 15).
                        « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l'un l'autre » (Jean 13 : 34).
                        « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites » (Jean 13 : 17), etc.

            Les hommes des deux tribus et demie répondent aussitôt à Josué qu'ils feront ce qui leur a été commandé ; ils lui obéiront comme ils ont obéi à Moïse. Et Josué leur rendra plus tard un bon témoignage : « Vous avez gardé tout ce que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous avait commandé, et vous avez écouté ma voix… vous avez gardé ce que l'Eternel, votre Dieu, vous a commandé de garder » (Jos. 22 : 2-3). Nous promettons souvent plus facilement que nous n'obéissons ! Que Dieu nous aide non seulement à promettre d'obéir à Jésus et de le suivre, mais à agir ainsi jour après jour.


Les deux messagers de salut et la foi de Rahab

            « Elle (Rahab) … leur dit : … l'Eternel, votre Dieu, est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas. Et maintenant, je vous prie, jurez-moi par l'Eternel, que, puisque j'ai usé de bonté envers vous, vous aussi vous userez de bonté envers la maison de mon père ; et vous me donnerez un signe certain que vous laisserez vivre mon père, et ma mère, et mes frères, et mes sœurs, et tous ceux qui sont à eux, et que vous sauverez nos âmes de la mort » (Jos. 2 : 8, 11-13).

            Les deux espions que Josué avait envoyés à Jéricho pour découvrir le pays sont aussi appelés des messagers (Jos. 6 : 17, 25). Pour Jéricho et son roi, ils étaient des espions qu'il fallait poursuivre et tuer. Pour Rahab, la prostituée, et sa famille, ils se sont révélés être des messagers de salut. Les croyants aujourd'hui sont « la bonne odeur de Christ pour Dieu » ; mais à l'égard de ceux qui périssent, qui rejettent le message du salut, ils sont « une odeur de mort pour la mort », tandis qu'ils sont « une odeur de vie pour la vie » à l'égard de ceux qui sont sauvés (2 Cor. 2. 15-16).
            Rahab, la Cananéenne, était une prostituée morte dans les fautes et les péchés dans lesquels elle vivait. Par nature, elle n'était pas meilleure que tout le reste de son peuple. Pourtant, elle a manifesté une repentance sincère, se détournant de sa loyauté envers son peuple pour reconnaître l'Eternel comme le vrai Dieu : elle a usé de bonté envers les messagers d'Israël, en les cachant pour sauver leur vie. Par la foi, elle a remis son sort entre les mains de Dieu, pour qu'elle-même et tous les siens puissent être épargnés de la mort certaine qui attendait son peuple. Il ne lui a pas été dit de mettre sa vie en ordre pour être à même de devenir une Israélite. Elle devait attacher à sa fenêtre un cordon d'écarlate, dont la couleur évoque le sang de Christ. Sa famille devait aussi se mettre à l'abri dans sa maison derrière ce même cordon.
            Sommes-nous convaincus que le jugement de Dieu va bientôt tomber sur ce monde coupable ? Sommes-nous en souci pour notre propre salut et celui de ceux qui nous sont chers ? Sommes-nous prêts à confesser ouvertement le Seigneur Jésus dans ce monde où Il est toujours méprisé et rejeté par les hommes ?

 

D'après E. P. Vedder