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Notre  influence sur les autres

 

Des hommes « influents », des personnes « considérées »
L’influence que les croyants peuvent avoir autour d’eux
L’influence exercée par les croyants parmi eux
Quelques-uns des nombreux exemples donnés dans la Parole pour notre instruction
            Jean le Baptiseur
            L’apôtre Paul
            Pierre
            Pierre et de Jean 
(Act. 4)

 

            Notre comportement peut avoir une influence, bonne ou mauvaise, sur notre entourage. Dieu a jugé bon de conserver dans sa Parole de nombreux exemples à cet égard pour nous instruire et nous aider à ne pas prendre à la légère le témoignage que notre vie doit rendre. S’il y a dans notre cœur un désir fervent d’être « un vase à honneur, sanctifié, utile au maître » (2 Tim. 2 : 21), nous ne ferons rien sans chercher d’abord avec soin la volonté du Seigneur.

 

Des hommes « influents », des personnes « considérées »

            « Les principaux sacrificateurs et les notables d’entre les Juifs portèrent plainte devant lui (Festus) contre Paul ; et ils lui demandaient avec insistance… la faveur de le faire venir à Jérusalem : ils préparaient une embuscade pour le tuer en chemin. Festus répondit que Paul serait gardé à Césarée… ». Il leur dit : « Que les hommes influents parmi vous descendent donc avec moi ; et si cet homme a commis quelque mal, qu’ils l’accusent » (Act. 25 : 2-5). Ainsi ce procurateur de la Judée souhaitait que des personnes qualifiées, ayant certaines capacités reconnues, l’accompagnent pour accuser Paul.
           Un autre terme est employé par l’apôtre Paul dans le chapitre 2 des Galates : il s’était adressé à Jérusalem, en privé, à ceux qui étaient « considérés » (v. 2), à des personnes estimées, jouissant d’une certaine réputation. Il parle ensuite, au début du verset 6, de ceux qui étaient « considérés comme étant quelque chose » (c’est-à-dire ayant quelque importance), et il ajoute aussitôt : « quels qu’ils aient pu être, cela ne m’importe en rien ». Il ajoute : « Dieu n’a pas égard à l’apparence de l’homme – à moi, certes, ceux qui étaient considérés n’ont rien communiqué de plus » (v. 6b). Il précise qu’il s’agissait de Jacques, de Céphas et de Jean, « considérés comme des « colonnes » ; ils avaient reconnu la grâce que Dieu avait donnée à Paul et ils lui avaient donné la « main d’association » (v. 9). Ce dernier passage traite ces choses sur un plan spirituel et montre que les autres frères en Christ reconnaissaient ce que Dieu, dans sa grâce, avait confié à certains parmi eux. Toutefois, il ne faut pas oublier ce que dit Paul aux Corinthiens : « Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Cor. 4 : 7). D’une telle estimation découle naturellement une heureuse « influence », acceptée au sein de l’assemblée.
            En revanche, dans ce monde, l’influence est en général fonction de la « place » occupée dans la société au point de vue civil ou religieux ; elle dépend parfois aussi de la fortune que l’on possède et que notre entourage remarque et envie. Devenir un homme influent fait partie du « rêve » caressé par beaucoup de jeunes gens. Ce fut tristement le cas pour Lot ; pourtant l’Ecriture nous apprend que c’était un « juste » (2 Pier. 2 : 7-8). Mais, à force de dédaigner ses privilèges spirituels, il obtient que ses désirs dans le monde soient comblés et dès lors, chacun peut le voir assis à la porte de la ville (Gen. 19 : 1) ; toutefois la conduite des hommes pervers, au milieu desquels il avait cherché à vivre, l’accable. Des anges viennent l’avertir qu’il doit quitter rapidement Sodome, car cette ville va être détruite ainsi que tous ses habitants ; mais Lot tarde à s’enfuir (v. 16). Les anges doivent le prendre par la main, mais au lieu de se rendre sur la montagne, Lot finira sa vie misérablement dans une caverne. Retenons l’enseignement de ce récit solennel : ne convoitons pas  une « place en vue » parmi ceux qu’un monde dévoyé, sous l’emprise de Satan, considère et place au premier rang.

 

L’influence que les croyants peuvent avoir autour d’eux

            Rappelons un petit proverbe, assez connu : Dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es. Il est plus facile effectivement de « situer » quelqu’un si l’on sait quelles sont ses « fréquentations » habituelles ; souvent, en effet, qui se ressemble, s’assemble ! Mais il faut constater aussi que nous ne choisissons pas toujours nos compagnies ; parfois nous les « subissons » plutôt - sur le lieu de travail par exemple, ou lors d’un voyage, d’un séjour à l’hôpital...  Ces compagnies, plus ou moins agréables, peuvent avoir parfois une influence durable.
            Nos activités nous obligent à passer plus ou moins de notre temps dans ce monde. Or, c’est un désert trompeur pour le chrétien. Toutefois, la pensée que c’est le Seigneur lui-même qui nous y a envoyés rendre témoignage est encourageante (Jean 17 : 18). Nous y serons peut-être des témoins simplement par une bonne conduite vis-à-vis de nos collègues. Veillons à ne pas nous associer au désordre sous toutes ses formes - aux grèves, par exemple. Dans certaines occasions, témoigner peut être une parole « dite en son temps » (Prov. 15 : 23).
            Amis chrétiens, veillons à ne pas nous attarder dans ce monde où le diable règne présentement ; gardons fermement le caractère qui convient à des résidents provisoires sur la terre. N’oublions pas que nous sommes « étrangers et gens de passage » ici-bas (1 Pier. 2 : 11 ; 1 Cor. 5 : 9-10). L’influence délétère des habitants de la terre, dans ces lieux souillés, peut laisser des traces durables sur nos consciences et dans nos cœurs.
            Que nous soyons « obligés » de séjourner - le plus courtement possible - dans ce monde, ou que nous puissions faire halte dans une « oasis » en compagnie des enfants de Dieu, ayons le désir continuel d’être des « sentinelles » au service du Seigneur (Ezé. 3 : 17 ; Es. 21 : 11-12, 58 : 2). Un tel rôle peut être rendu, par exemple, en ne restant pas inerte et silencieux si l’on profère devant nous des paroles inconvenantes à l’égard du Seigneur. L’influence exercée ainsi par un enfant de Dieu sera ressentie, sans toutefois pouvoir l’expliquer.
            Nous avons connu une sœur âgée, aveugle, mais pieuse. Elle avait été recueillie par une famille chrétienne qui avait parfois un peu de mal à la supporter car, par son « silence », ou en revanche par son franc-parler, elle reprenait la façon « légère » dont certaines personnes croyantes s’exprimaient dans cette maison. Une assistante sociale qui venait de temps en temps s’enquérir de sa santé, entendait régulièrement les plaintes du chef de famille au sujet de sa pensionnaire. Un jour, elle lui dit : « Mais cette personne, chez vous, Monsieur, est un véritable « paratonnerre » ! Une appréciation à retenir, afin de nous appliquer, comme cette chrétienne, à refléter un peu mieux le Seigneur !

 

L’influence exercée par les croyants parmi eux

            Dans le Psaume 119, le psalmiste déclare ouvertement : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent » (v. 63). « Ceux qui te craignent me verront, et se réjouiront ; car je me suis attendu à ta parole » (v. 74). Il exprime son désir : « Retirez-vous de moi, vous qui faites le mal, et j’observerai les commandements de mon Dieu » (v. 115). L’apôtre Paul avertit les chrétiens de Corinthe, et chacun de nous : « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor 15 : 33).
           Dieu a lié les siens d’une façon étroite à Christ d’abord, et entre eux également, en tant que membres du corps de Christ (Rom. 12 : 4-5). Plus que de simples influences, il y a entre eux une véritable « interaction ». Chaque membre du Corps est désormais concerné par tout ce qui atteint les autres membres. Il ressent en lui-même tout ce qui réjouit son frère, et aussi tout ce qui le fait souffrir (lire 1 Cor. 12 : 14-26).
            Une présence peut être bienfaisante, une autre laissera derrière elle des relents pénibles. Une attitude désinvolte, des paroles déplacées, suffisent à gâter ce qui aurait pu être un heureux entretien entre croyants – concernant, par exemple, des enseignements de la Parole. Il est précieux de pouvoir, comme les fidèles du petit résidu du temps de Malachie, « parler l’un à l’autre » (3 : 16) ; nous encourager, « chacun par la foi qui est dans l’autre » (Rom. 1 : 12). Il ne faut pas hésiter à prier avant une rencontre. Si elle survient de façon impromptue, prions courtement, comme Néhémie  (2 : 4).
            L’ombre de notre corps a des dimensions très changeantes, selon notre position par rapport au soleil. Il semble juste de penser que l’influence que peut exercer une personne - son « rayonnement » éventuel  dépend de sa proximité plus ou moins grande de la merveilleuse lumière répandue en permanence par le « soleil de justice » (Mal. 4 : 2). Notre influence, bienfaisante ou non, dans nos contacts avec les hommes, de façon régulière ou impromptue, dépend entièrement de notre communion avec Jésus. Peut-être de façon inconsciente, nous avons de ce fait une part de responsabilité dans des décisions que d’autres peuvent prendre après des contacts avec nous.
            Sans doute chacun a-t-il le désir de mieux servir le Seigneur ? Commençons par examiner devant Lui l’état de ce que la Parole appelle l’« être caché du cœur » (1 Pier. 3 : 4). L’Esprit Saint qui habite en nous est-Il attristé par notre mondanité ? Est-il libre de nous dicter nos paroles et nos actes, ou doit-Il commencer par nous sanctifier, afin que tout soit clair devant Dieu et à sa gloire. Ne cherchons pas à fuir la lumière que le Saint Esprit projette sur notre âme ; demandons au Seigneur de nous purifier (Ps. 139 : 1-7 ; 23-24). Alors seulement, nous pourrons être une aide et une compagnie utile pour les incrédules ou les croyants.

 

Quelques-uns des nombreux exemples donnés dans la Parole pour notre instruction

            L’Ecriture rapporte l’influence laissée par un grand nombre de personnes sur les autres. Eve a influencé Adam ; Abraham, Lot. Quand Moïse est descendu de la montagne de Sinaï, « il ne savait pas que son visage rayonnait » ; toutefois les fils d’Israël ne pouvaient pas arrêter leurs yeux sur son visage (2 Cor. 3 : 7). Quel témoignage était ainsi rendu au sujet de sa communion avec Dieu, sans même qu’il le sache !
            Naomi a voulu, sans doute, influencer Orpa et Ruth. Le résultat a été bien différent de celui qu’elle avait escompté, du moins chez Ruth. Celle-ci aidera beaucoup Naomi à se relever spirituellement. Daniel a influencé Hanania, Mishaël et Azaria (Dan. 1 : 8-21).
            André aussi a influencé dans un bon sens Pierre, et Philippe l’a fait pour Nathanaël.

            Jean le Baptiseur

            C’est probablement l’un des plus beaux exemples du succès qui vient couronner un témoignage fidèle. « Le lendemain encore, Jean se tenait là, ainsi que deux de ses disciples ; et regardant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu ! Les deux disciples l’entendirent parler et ils suivirent Jésus. Jésus se retourna et vit qu’ils le suivaient ; il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (ce qui se traduit par : maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez… Ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là » (Jean 1 : 35-39). Demandons au Seigneur de nous aider à gagner des âmes à Christ par notre attitude, ainsi que par des paroles appropriées et prononcées au moment convenable.

                        L’apôtre Paul

            Il est évident que l’apôtre Paul a eu, la plupart du temps, une très heureuse influence sur ses compagnons de service et sur beaucoup de personnes rencontrées durant ses voyages - cela en dépit de souffrances tellement vives qu’il a parfois même désespéré de vivre ! Par exemple, au milieu d’une mer en furie (Act. 27), tous ont pu savoir que Paul était toujours à l’écoute de la voix de ce Dieu « à qui il était et qu’il servait » - quel exemple pour chacun, à travers les siècles !  L’apôtre a pu prendre soin de ses compagnons, les rassurer, les enseigner, en s’appuyant sur Dieu et sa Parole. Il les a aussi exhortés à prendre de la nourriture et il a prié avec eux. Tous ont repris courage devant sa confiance sans bornes : « je sais », a-t-il dit en s’appuyant sur Dieu. Il a exercé ainsi, sur tous ces voyageurs pourtant si divers, une excellente influence. Finalement, selon la promesse divine, tous les navigateurs atteindront « sains et saufs » la terre ferme. Dieu seul connaît et apprécie les résultats d’une telle foi sur l’entourage.
            Cependant, dans une autre circonstance, Paul a sans doute estimé qu’il n’avait pas rendu le témoignage qu’il aurait dû rendre. Au moment où il est traduit devant le sanhédrin, dont les membres étaient remplis à son égard d’une fureur meurtrière, il « sait » par une parole « habile » s’attirer la complaisance du parti des pharisiens, habituellement si opposé aux chrétiens. Ceux-ci étaient en guerre ouverte contre les sadducéens qui niaient la résurrection. Les paroles de Paul provoquent un grand tumulte dans la salle et le chiliarque romain juge indispensable de mettre ce prisonnier en sécurité. Après une journée très agitée, Paul se retrouve dans sa cellule de prisonnier, peut-être atteint par le découragement. Il se pose sans doute des questions sur sa conduite face à ces ennemis de Christ, ayant su, par  son habile langage, renverser la situation. Mais cette façon de faire était-elle compatible avec le témoignage que Dieu attendait de sa part - et de chacun de nous ? Au cours de la nuit, le Seigneur, dans sa bonté, s’est rendu auprès de Paul et lui a dit : « Aie bon courage ; de même que tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome » (Act. 23 : 11). Une précieuse parole divine qui va lui donner l’assurance, jusqu’à la fin de son voyage périlleux ici-bas, d’être dans le chemin du Seigneur.

            Pierre

            L’influence de Pierre s’exerce de façon plus ou moins opportune, selon les circonstances. Son « trop-plein » d’énergie entraîne facilement d’autres disciples à le suivre ; ils sont plus disposés à suivre un « chef » qu’à prendre eux-mêmes une position personnelle claire. La chose n’est-elle pas fréquente pour nous aussi ?
            Voyons, par exemple, comment Pierre se comporte au moment de la résurrection. Il faisait encore nuit au moment où Marie de Magdala arrive au tombeau ; cependant, elle voit tout de suite que la grande pierre a été roulée ! Alors, elle court retrouver Simon Pierre et l’autre « disciple que Jésus aimait », c’est-à-dire Jean. Elle leur dit : « On a enlevé du tombeau le Seigneur et nous ne savons pas où on l’a mis » (Jean 20 : 1-2).
            Pierre sort aussitôt avec l’autre disciple, et ils vont, en courant, au tombeau. Au début, ils sont ensemble, mais « l’autre disciple » court plus vite que Pierre et arrive le premier devant le sépulcre. Il se baisse, il voit les linges posés là ; cependant il n’entre pas. Simon Pierre, qui le suivait, arrive et entre, lui, sans autre, dans le tombeau. Alors, seulement, l’autre disciple entre aussi ; il voit et il croit (v. 3- 8).
            On trouve une autre occasion de la forte influence de Pierre au chapitre suivant. Les disciples - au nombre de six - sont en Galilée. Ils attendent la venue annoncée du Seigneur ressuscité. Or, brusquement, Pierre dit aux autres : « Je m’en vais pêcher » (v. 3). Ce n’était certainement plus une activité habituelle pour ceux que le Seigneur avait appelés à devenir des « pécheurs d’hommes ». Mais les autres disciples lui répondent d’une seule voix : « Nous allons aussi avec toi ».  Ils s’en vont, mais ils ne prennent rien !
            Nous pouvons remarquer ailleurs le zèle de Pierre pour annoncer l’évangile le jour de la Pentecôte. Conduit par le Saint Esprit,  son influence est décisive : une foule d’auditeurs se repent et croit ; ensuite, Pierre les enseigne (Act. 2 : 37-38). Plus tard, chez Corneille, choisi par Dieu pour ce service, Pierre annonce un changement merveilleux. Désormais, les chrétiens que Dieu appelle du milieu des nations forment, avec les chrétiens d’origine juive, le seul corps de Christ (Act. 10 : 37-38). Plus tard, à Jérusalem également, Pierre s’oppose fermement aux doctrines erronées que de faux-docteurs cherchaient à répandre dans l’assemblée (Act. 15 : 7-11) ; il est rempli de ferveur et il travaille encore, conduit par le Seigneur, ayant en vue le bien de ses frères.
            En revanche, de passage à Antioche, Pierre est saisi de crainte devant les fortes pressions exercées par des Juifs légalistes, descendus tout exprès de Judée pour tenter d’imposer leurs erreurs aux chrétiens de cette ville. Pierre cesse alors de manger avec les chrétiens venus des nations, ce qu’il avait pourtant fait jusqu’alors, dans la liberté que nous en donne l’Evangile. Barnabas, lui aussi, est entraîné. Alors l’apôtre Paul, voyant qu’ils ne marchaient pas droit, les reprend vertement. Il sentait que la vérité était fortement menacée (Gal. 2 : 11-16).
            Beaucoup d’autres « leaders » ont exercé, de façon consciente ou non, une forte influence sur leurs congénères au cours des siècles passés. La grave question que chacun de nous doit souvent se poser est celle-ci : Mon  influence est-elle vraiment pour le bien spirituel des autres, ou au contraire, à leur détriment ? Suis-je une aide ou une entrave ?

            Pierre et de Jean (Act. 4)

            « Considérant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus que c’étaient des hommes sans instruction et du commun, ils s’en étonnaient, et les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus » (Act. 4 : 13). Ces deux apôtres pourtant si différents, exerçaient ensemble une bonne influence.
            Le chapitre 14 de l’épître aux Romains place devant nous « ce frère (ou, bien sûr : cette sœur) pour lequel (ou : pour laquelle) Christ est mort » (v. 15). Il est rappelé que nul d’entre nous ne doit vivre pour lui-même (v. 7), mais  « en ayant égard au Seigneur » (v. 8). Cherchons--nous toujours, par notre attitude et nos paroles, le bien spirituel de nos frères ?

            Amis croyants, la Bible met en évidence que nous sommes « manifestés comme la « lettre de Christ », écrite par l’Esprit du Dieu vivant (2 Cor. 3 : 3). Cette lettre peut être, hélas, plus ou moins raturée. Christ est-il véritablement manifesté en nous ?  
            Ayons le désir de « rayonner » vis-à-vis de notre entourage, à la seule gloire de Dieu, de « briller comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie » (Phil. 2 : 15-16). Il faut pour cela jouir d’une communion personnelle avec le Seigneur : « Nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Cor. 3 : 18).

 

 Ph. L  -  Le 25. 03. 2017