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LES  JOURS  SOLENNELS  DE  L’ETERNEL  (1)

 

Fêtes et saintes convocations
            Le sabbat
            La Pâque
 

            « Parle aux fils d'Israël, et dis-leur : Les jours solennels de l'Eternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Ce sont ici mes jours solennels » (Lév. 23 : 1-2)..
 

Fêtes et saintes convocations

            Dieu veut avoir des relations avec l’homme, et par Moïse, son médiateur, Il avait fait connaître ses pensées à son peuple racheté. Aujourd'hui, ce n’est pas par de l’argent ou de l’or, ou par le sang d’un animal, que nous sommes rachetés, « mais par le sang précieux de Christ », le vrai Agneau de Dieu (1 Pier. 1 : 19). De plus, Dieu nous a révélé ses pensées. Il est Celui qui planifie et qui organise ; selon un plan remarquable, Il se charge de conduire son peuple vers le vrai repos. Les jours solennels (ou temps fixés pour s'approcher de Dieu – voir note au v. 2) représentent les différentes phases par lesquelles Dieu allait accomplir ses desseins. Le soleil, la lune et les étoiles, ces « luminaires dans l’étendue des cieux », ont été placés « pour signes et pour saisons déterminées » (ou temps fixés) et « pour dominer de jour et de nuit » (Gen. 1 : 14, 18). Ils manifestent l’ordre maintenu par Dieu, illustrent et annoncent, comme les temps fixés pour Israël, l'administration glorieuse du monde à venir sous le règne public de Christ.
            Les croyants aujourd’hui sont associés, par la foi, à Christ couronné de gloire et d’honneur, ils ont déjà atteint ce repos (Héb. 4 : 3). Le peuple terrestre de Dieu ne l’atteindra que lorsque Christ reviendra (v. 8-9) et que Dieu aura « mis toutes choses sous ses pieds » (Ps. 8 : 6). Dieu s’est servi de son peuple terrestre pour qu'il soit un témoignage de ces choses futures.
            Les saintes convocations, aux jours fixés, étaient annoncées au moyen de trompettes d’argent, spécialement prévues pour cet usage. C’est de cette façon que les fils d'Israël étaient appelés à se rassembler, selon les critères de la sainteté de Dieu. Ils étaient ainsi mis à part pour Dieu lui-même, pour jouir de la communion avec Lui et les uns avec les autres, dans ces temps fixés pour s'approcher de Dieu. Ensemble, ils regardaient en avant vers la réalisation finale des plans divins sous le règne du Messie, en observant ces jours solennels qui annonçaient les différentes phases de cette réalisation.
            Aujourd’hui également, Dieu désire que son peuple entre dans ses pensées d’une manière collective, afin que les croyants puissent lui apporter une réponse sincère et fidèle, préfigurée par les nombreux sacrifices offerts dans ces jours solennels.
 

                        Le sabbat

            « Six jours on travaillera; et le septième jour est un sabbat de repos, une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre: c'est un sabbat consacré à l'Éternel dans toutes vos habitations » (Lév. 23 : 3).
            Dieu a donné de multiples instructions à Moïse pour indiquer à son peuple racheté ce qu’il devait faire pour Lui, pour sa joie et pour son plaisir. Avec un grand soin, Il s’assurait qu'il se tenait devant Lui sur le bon fondement, et qu’il en avait conscience. C’est pourquoi les fils d’Israël devaient apprendre la portée et le sens du « sabbat de repos », et la raison pour laquelle il devait être observé.
            Comparons ces instructions avec le récit de la création qui se termine le septième jour par le sabbat, un jour de repos mentionné là pour la première fois dans la Bible. Dieu se reposa de son travail ce jour-là, lorsqu’Il eut achevé son œuvre de la création. Il cessa de travailler. Il bénit ce jour-là et le sanctifia – le plaçant ainsi à part des autres jours de la semaine (Gen. 2 : 2-3). Plus tard, lorsque le peuple d'Israël fut délivré de l’esclavage de l'Egypte, Dieu lui demanda d'observer ce même jour de repos. Au départ, le sabbat était un signe du repos de la création de Dieu, repos bientôt interrompu par la transgression d’Adam. Mais après la sortie d'Egypte, Dieu institue le sabbat comme signe de la rédemption d’Israël et le relie au sabbat de la création. Dans les deux cas, Dieu s’est reposé, et la pensée qu’il « a été rafraîchi » est ajoutée (Ex. 31 : 17).
            Mais en même temps, Dieu porte avec satisfaction son regard sur le repos à venir, quand Christ, comme Fils de l’homme, régnera sur tout l’univers (Ps. 8). Le chapitre 23 du Lévitique décrit les phases successives par lesquelles Dieu amènera son peuple terrestre à ce « repos sabbatique » (Héb. 4 : 9). Sous Josué, les enfants d’Israël devaient atteindre un repos (non pas le repos final) et en jouir dans leurs habitations comme un avant-goût de ce repos final futur. Les sacrifices supplémentaires offerts chaque sabbat à l'Eternel, outre les holocaustes journaliers, préfiguraient ce repos à venir. Même si nous ne sommes pas sous la loi donnée par Dieu à Moïse, nous avons beaucoup à apprendre de « toutes ces choses qui leur arrivèrent comme types » et qui « ont été écrites pour nous servir d’avertissement » (1 Cor. 10 : 11). Nous pouvons, nous aussi, goûter le repos de Dieu, entrer dans son repos (voir Héb. 4 : 3, 11).


                        La Pâque

            « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, est la Pâque à l'Eternel » (Lév. 13 : 5).
            Le chapitre 23 du Lévitique donne une vue d’ensemble des jours solennels, ces occasions spéciales fixées par Dieu pour rassembler son peuple. Le parvis de la tente d’assignation était l'endroit que Dieu désignait pour que son peuple le rencontre et que les Israélites s’y rassemblent. C’était Dieu qui fixait les temps et le lieu. La Pâque rappelait aux fils d'Israël l’agneau qui avait été nécessaire pour leur procurer protection et nourriture. Ils avaient été mis à l’abri du jugement en Egypte, quand le sang de l’agneau (figure de Christ) avait été aspergé sur le linteau et les poteaux de la porte, afin que l’Eternel passe par-dessus eux. Le jugement de Dieu - la mort des premiers-nés - avait frappé tous ceux qui n’étaient pas protégés par le sang.
            De plus, les Israélites se nourrissaient de l'agneau pour être fortifiés au moment de quitter l’esclavage de l'Egypte. En réalité, c’était le septième mois qui avait commencé, mais Dieu déclare qu’il devient le premier mois (Ex. 12 : 2). Pour Dieu et pour son peuple, tout commence avec la rédemption. Avez-vous joui de ce nouveau commencement avec Christ par la conversion et la nouvelle naissance ? Dans le mois lunaire du calendrier d’Israël, le quatorzième jour commençait après la pleine lune, la nuit où la lune reflète le plus la lumière du soleil. Auparavant, le dixième jour, chaque famille choisissait pour sa maison un agneau sans défaut et le gardait pour le quatorzième jour. Ce quatorzième jour, à environ trois heures de l’après-midi, dans chaque maison israélite, l’agneau était mis à mort. L’expression « entre les deux soirs » désigne l’intervalle entre le moment où le soleil commence à décliner après le milieu du jour (le premier soir) et celui où il achève son déclin aux environs de six heures (le second soir). A cette époque de l'année proche de l'équinoxe du printemps, il y a douze heures de jour et douze heures de nuit. Trois heures, à mi-chemin entre les deux soirs, c’est l’heure où le véritable Agneau de Dieu a donné sa vie, en mourant sur la croix (voir Marc 15 : 33-37).
            La Pâque était le premier des jours solennels de l’année institués pour le peuple de Dieu. Sans le sang de Christ versé à la croix, sa mort et sa résurrection, il n’y a pas de salut. Considérer ces sacrifices nous donne de grandes raisons de louer et d’adorer Dieu.


D’après A.E Bouter - « Le Seigneur est proche - 2015 »
 

A suivre