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Craindre Dieu (2)
 

Une vie heureuse et paisible vécue dans l'obéissance à la Parole de Dieu
Un sentiment de sécurité et de force dans la famille
La bénédiction de l'Eternel promise à celui qui Le craint et à sa maison

 

Une vie heureuse et paisible vécue dans l'obéissance à la Parole de Dieu

            « Ne sois pas sage à tes propres yeux ; crains l'Eternel et éloigne-toi du mal : ce sera la santé pour ton nombril, et un arrosement pour tes os » (Prov. 3 : 7-8).

            La confiance en nous-mêmes et l’orgueil nous empêchent de nous laisser diriger par Dieu. Si nous craignons le Seigneur et si nous nous éloignons du mal, nous pouvons dire : Tout va bien ! C'est la santé pour notre corps et la force pour nos os – littéralement, une boisson, un rafraîchissement, ou même un médicament. Nous sommes amenés à constater le rapport étroit entre la condition morale et spirituelle de l'homme et sa santé physique.
            « La crainte de l'Eternel ajoute des jours, mais les années des méchants seront raccourcies » (Prov. 10 : 27). Ce verset nous rappelle ce que dit Paul dans l’épître aux Ephésiens : « Enfants, obéissez à vos parents, dans le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec promesse), afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre » (6 : 1-3). On pourrait dire que l'obéissance est la preuve visible que nous craignons le Seigneur.
            Cette promesse d'une longue vie n'est pas une promesse générale ; sur la route de la vie bien des choses peuvent survenir et nous emporter en un instant. Cependant, ceux qui vivent dans la crainte du Seigneur sont préservés des conséquences physiques d'une vie déréglée (marquée par la peur, la tristesse, l'envie, le ressentiment, la culpabilité, la haine), ou des excès liés à une vie immorale, à l'alcool, au tabac, à la drogue… Nous pouvons constater qu'une vie vécue dans la crainte du Seigneur et dans l'obéissance à sa Parole se traduira par une existence saine et paisible.
            « La crainte de l'Eternel mène à la vie » (Prov. 19 : 23). Apprenons donc à marcher dans la crainte du Seigneur !


Un sentiment de sécurité et de force dans la famille

            « Dans la crainte de l'Éternel il y a la sécurité de la force, et il y a un refuge pour ses fils. La crainte de l'Eternel est une fontaine de vie, pour faire éviter les pièges de la mort » (Prov. 14 : 26-27).
            « Ta femme sera au-dedans de ta maison comme une vigne féconde ; tes fils seront comme des plants d'oliviers autour de ta table » (Ps. 128 : 3).
            Si nous marchons dans la crainte du Seigneur, nous pouvons être assurés que Dieu sera avec nous (Rom. 8 : 31). Celui qui marche dans la crainte du Seigneur et vit selon les enseignements de sa Parole a beaucoup moins de sentiments d'insécurité, d'abandon, d'inquiétude, et de doute au sujet de son salut. La crainte du Seigneur produit un sentiment fort de sécurité et de communion intime avec le Père. Elle apaise les angoisses du cœur. Salomon va jusqu'à dire que, lorsqu'un homme craint l'Eternel, cela produit un effet sur ses enfants. Tous les pères désirent garder leurs enfants en sûreté; Salomon dit que nos enfants auront un « refuge » en Dieu.
            Cette crainte de l'Eternel chez un père de famille a aussi une influence sur sa femme et ses enfants. Au Psaume 128, son épouse est vue comme « une vigne féconde » au cœur même de sa maison, et ses enfants comme « des plants d'olivier » autour de la table, préparés pour « porter du fruit » pour le Seigneur (Col. 1 : 10).
            En marchant dans la crainte du Seigneur, nous sommes spirituellement fortifiés, semblables à une fontaine d’où jaillissent vitalité et force spirituelles. Le chrétien peut ainsi éviter les tentations et les pièges du diable. Celui qui craint l'Eternel « se détourne du mal » (Prov. 16 : 6). Le mal est tout autour de nous aujourd'hui, à l’entrée du supermarché, comme sur les panneaux d'affichage au bord des routes. Où trouvons-nous la force pour ne pas laisser ce monde nous influencer ? Ce n’est qu'en craignant le Seigneur et en marchant en étroite communion avec Lui.
            Marcher dans la crainte du Seigneur apporte de la joie à Son cœur, et c'est le moyen d'être en bénédiction aux autres dans notre vie, dans notre famille, et parmi nos amis et nos collègues de travail.


La bénédiction de l'Eternel promise à celui qui Le craint et à sa maison

            « Bienheureux quiconque craint l’Eternel, et marche dans ses voies ! … Voici, ainsi sera béni l'homme qui craint l’Eternel » (Ps. 128 : 1, 4).
            « La crainte de l'Eternel est le commencement de la connaissance… Ecoute, mon fils, l'instruction de ton Père, et n'abandonne pas l'enseignement de ta mère ; car ce sera une guirlande de grâce à ta tête, et des colliers à ton cou » (Prov. 1 : 7-9).

            L’Eternel a promis la bénédiction à l'homme qui le craint. L’Ecriture montre clairement que lorsque le chef de maison honore l’Eternel, il en résulte de la bénédiction pour la famille entière ! En tant que père croyant, je devrais aider mes enfants à trembler de joie dans la présence de Dieu.
            Les pères sont encouragés à se faire aimer et respecter par leurs enfants, et à les aider à connaître Dieu. Prenez votre place en tant que représentant de Dieu dans votre famille, et faites voir Dieu dans sa plénitude, afin que vos enfants soient heureux de vous respecter.
            S'ils ne font que vous craindre sans y prendre plaisir, c'est faux et anormal. Il en est de même s'ils ne font que vous apprécier sans vous respecter. Dans les deux cas, vos enfants auront beaucoup de difficultés à se faire une idée juste de Dieu.
            D'un côté, en tant que père, nous entendons : « Celui qui épargne la baguette hait son fils, mais celui qui l'aime met de la diligence à le discipliner » (Prov. 13 : 24). Pourquoi ? Parce que c'est là la manière de Dieu. Nous lisons en Hébreux 12 : « Celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée » (v. 6). Donc, lorsque je discipline mon enfant, j'illustre le jugement de Dieu et son amour.
            Mais d'un autre côté, en tant que père, nous entendons aussi cette parole : « Pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » (Eph. 6 : 4). Comme père, dans notre famille, nous sommes à la place du Seigneur. Nous exerçons sa discipline. Nos enfants apprennent ainsi à connaître ce qu’Il est, et ce que nous dit le Psaume 103 : « Comme un père a compassion de ses fils, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » (v. 13-14).


T. P. Hadley - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (23/08 ; 14, 30/09/2016)