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LES ETAPES DE LA VIE DE NOE


Un homme qui a trouvé grâce aux yeux de l'Eternel
Noé divinement averti de ce qui ne se voyait pas encore
L'envoi du déluge sur la terre
L'alliance établie par l'Eternel avec Noé
La chute de Noé
La mention de Noé dans le Nouveau Testament
 

            L’Ecriture déclare que Noé était « un homme juste » (Gen. 6 : 9), comme l’ont été après lui Job et Daniel. Issu d’une famille pieuse, il a mené lui aussi une longue vie de piété au milieu d’un monde impie. Son arrière-grand-père, Hénoc, a marché avec Dieu, par la foi, pendant 365 ans ; ensuite « Dieu le prit » (Gen. 5 : 24) - il n’est donc pas passé par la mort ! Le grand-père de Noé était Methusélah : il a vécu 979 ans, plus qu’aucun autre homme sur la terre ! Enfin, le père de Noé, Lémec semble avoir été prophète. En effet, au moment de la naissance de Noé - il avait alors 182 ans -, il a dit : « Celui-ci nous consolera à l’égard de notre ouvrage et du travail de nos mains, à cause du sol que l'Eternel a maudit » (5 : 29). Le nom de Noé signifie « repos, tranquillité ».

 

Un homme qui a trouvé grâce aux yeux de l'Eternel

            Noé vivait à une époque où l’Eternel avait été entièrement mis de côté par les hommes : « La méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps » (6 : 5). On ne trouvait partout que violence et immoralité. L’humanité est-elle meilleure de nos jours ? La seconde épître à Timothée nous fait part de l’appréciation divine : « Quant aux hommes méchants et aux imposteurs, ils iront de mal en pis, séduisant et étant séduits » (3 : 13). Certes, on continue à s’extasier ici ou là devant ceux qui se font remarquer par leur vaillance. Généralement admirés, ils sont devenus des hommes de renom. On trouve parmi eux des héros de la guerre ou des champions sportifs d’une qualité exceptionnelle, ou encore des acteurs particulièrement doués, mais très souvent la pire des corruptions se cache sous cette belle apparence. L’Eternel ne se fie pas à l’apparence de l’homme, mais Il regarde au cœur (1 Sam. 16 : 7) ; or celui de l’homme est rempli de mal et de folie (Ecc. 9 : 3 ; Jér. 17 : 9).
            Au chapitre 6 de la Genèse, l’Eternel se repent d’avoir fait l’homme ; sa patience est arrivée à son terme ! Il ne faudrait pas en déduire pour autant qu’Il a fait des « erreurs », mais la méchanceté de l’homme était alors devenue si grande qu’Il était obligé de changer ses dispositions à son égard. Il décide d’exterminer toutes ses créatures sur la terre, « depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux » (v. 7) !
            « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel » (v. 8). Dieu se décide à l’épargner. Il était le seul qui marchait avec fidélité devant Lui. « Il était parfait parmi ceux de son temps » (v. 9). L’Ecriture ne nous donne aucun détail au sujet des 500 premières années de la vie de ce patriarche, sinon qu’il a engendré Sem, Cham et Japhet (Gen 5 : 2 ; 6 :10). Nous pouvons penser que sa vie avait été jusqu’alors en accord avec la volonté de Dieu. C’est d’autant plus remarquable qu’il vivait dans une atmosphère désastreuse. Que de leçons nous pouvons retirer de son attitude exemplaire !
            Aujourd’hui, certaines personnes dans ce monde connaissent encore un peu la « lettre » de la Parole de Dieu, mais elle n’est plus du tout leur ligne de conduite ; non seulement on la néglige volontairement, mais on s’oppose souvent ouvertement à son enseignement ! Dans nos pays occidentaux, soi-disant « civilisés », une série de lois récentes s’opposent absolument à la pensée de Dieu clairement révélée dans sa Parole.
            Si notre lecteur est vraiment un « enfant de Dieu », quelle doit être son attitude au milieu d’une situation qui ne fait qu'empirer ? Va-t-il « ignorer » ces lois ou chercher habilement à les « contourner » ? Ce serait oublier volontairement qu’un chrétien doit rester fermement attaché, avec droiture, à la vérité présentée par la Parole de Dieu.
            Il faut être prêts à confesser clairement notre foi à ceux avec lesquels nous entrons en contact. Restons fidèles au Seigneur, et quand l’occasion se présente, soyons prêts aussi à parler courageusement de notre foi. Avertissons que le jugement de Dieu est inéluctable et proche (Jude 14-15). Noé est appelé dans l’Ecriture un « prédicateur de justice » (2 Pier. 2 : 5), suite à son témoignage clair. Cependant personne, durant une si longue période de temps, ne semble avoir été préoccupé de le voir construire une arche sur la terre ferme, et personne n’a écouté apparemment ses paroles d’avertissement. La plupart de ses contemporains l’ont sans doute tenu pour un déséquilibré !
            Notre monde actuel, suite à la permanente activité destructrice de Satan, est devenu ingérable. Les « autorités » sont débordées et le désordre s’est installé à tous les niveaux. Fuyons le « laxisme » si fréquent chez les incrédules. Le nombre restreint des « enfants de Dieu » est sans doute en contraste avec la foule - presque innombrable- des « enfants du diable » (1 Jean 3 :10). Résistons fermement à l’influence grandissante de cette immense vague de mal. Elle cherche, semblable à un « tsunami », à tout balayer sur son passage ! Ne craignons pas la moquerie ni même la persécution, restons paisibles au milieu de la tourmente ; au-dessous de nous sont les bras éternels (Deut. 33 : 27) !

                        C’est un rempart que notre Dieu, une invincible armure !
                        
Notre délivrance en tout lieu, notre défense sûre.
                        
L’ennemi contre nous, redouble de courroux, vaine colère !
                        Que pourrait l’adversaire ? L’Eternel détourne ses coups.


Noé divinement averti de ce qui ne se voyait pas encore


            Dieu avertit Noé de la proximité du déluge (Ps. 35 : 14) et lui commande : « Fais-toi une arche » (6 :14). Il lui en fixe toutes les caractéristiques. Elle doit être grande, prête à accueillir ceux qui se décideraient à se mettre à l’abri du terrible jugement annoncé par Dieu. La construction de cette arche était un témoignage indiscutable, visible de tous.
            Dieu accorde « du temps » à la génération de Noé pour se repentir ; mais dans leur folie obstinée, ils ont tous dédaigné ce répit et persisté à faire le mal (Ecc. 8 : 12). Pourtant, chaque coup de marteau de Noé sur la charpente, et de ceux qui, probablement, ont travaillé pour lui, confirmait l’approche inexorable du déluge que Dieu avait décrété.
            « Par la foi, Noé, divinement averti… craignit et construit une arche pour la sauvegarde de sa famille » (Héb. 11 : 7). Sa foi a condamné le monde ; il est devenu héritier de la justice qui est selon la foi. Il était un pécheur comme tous les autres, mais il a été sauvé par la grâce, par le moyen de la foi » (Rom. 3 : 11, 23-24 ; Eph. 2 : 8).
            Dieu fait alors alliance avec lui (6 : 18). Noé doit se tenir prêt, le jour venu, à entrer immédiatement dans l’arche. Sa femme et ses enfants doivent l’accompagner ainsi qu’un échantillon d’animaux. Noé les avait rassemblés, suite à un ordre divin, pour les conserver en vie. Là se trouvait « tout ce qui vit » sur la terre et de « toute chair », « deux de chaque espèce… le mâle et la femelle » (v. 15-21).
            Noé s’applique à tout faire exactement ce que l’Eternel lui a commandé » (v. 22). Cette soumission le sauvera du déluge, ainsi que sa femme, ses trois fils et leurs épouses. De même tous les animaux entrés avec eux dans l’arche seront sauvés du déluge (v. 7). Noé avait alors 600 ans (7 : 6). Il fait l’expérience bénie dont David parle plus tard : « C’est pourquoi tout homme pieux te priera au temps où l’on te trouve ; certainement, en un déluge de grandes eaux, celles-ci ne l’atteindront pas » (Ps. 32 : 6).
            Obéir à Dieu est notre sûreté ! Dans sa grâce, c’est l’Eternel qui ferme lui-même la porte de l’arche sur Noé (7 : 16). Il est désormais parfaitement à l’abri dans l’arche - un précieux type de Christ.
            Aujourd’hui, la porte de la grâce est encore ouverte. Pour combien de temps ? Nul ne sait, hormis Dieu. Chaque pécheur inconverti - est en grand danger de connaître la mort éternelle. Dieu l’invite encore à prendre promptement place dans l’arche. C’est le seul sûr abri contre la terrible colère de Dieu. La porte va être bientôt définitivement fermée. La Parole de Dieu nous le rappelle de façon solennelle (Matt. 25 : 10b).
            Cher lecteur, de quel côté de cette porte serez-vous alors ? Avec Jésus, dans l’arche ? Il a connu - à la place des croyants - les terribles heures de l’abandon, durant le jugement divin contre le péché. - Serez-vous, au contraire, au nombre de ceux qui frapperont en vain à la porte, étant restés follement de l’autre côté ? A ceux-là, le Seigneur répondra : « Je ne sais pas d'où vous êtes » (Luc 13 : 27).
            Sous un angle prophétique, Noé et sa famille représentent le « résidu » d’Israël. Après l’enlèvement de l’Eglise - figurée ici par Hénoc, enlevé auprès de Dieu -, ce résidu juif fidèle traversera sain et sauf la grande tribulation (Matt. 24 : 21) et sera introduit dans le règne millénial de Christ.

 

L'envoi du déluge sur la terre

            Le dix-septième jour « toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s’ouvrirent ; et la pluie fut sur la terre 40 jours et 40 nuits » (Gen. 7 : 11-12). Jusqu’alors le monde entier menait un train joyeux, insouciant vis-à-vis de l’avenir : on mangeait, on buvait, on se mariait et on donnait en mariage. « Ils ne se doutèrent de rien », dit le Seigneur, « jusqu’à l'arrivée du déluge qui les emporta tous » (Matt. 24 : 37-39).
            Le comportement de Noé, à l’intérieur de l’arche était toujours exemplaire. Le déluge avait laissé sur toute la terre les traces d’une inondation sans pareille. La patience et la foi du patriarche et des siens sont mises à l’épreuve, mais Noé ne montre pas trace d’affolement ou d’impatience - choses si fréquentes chez la plupart des humains. Comme son nom le laissait prévoir, il reste tranquille, appuyé sur son Dieu (Es. 26 : 3).
            Or après ces trombes d’eau, « Dieu se souvint de Noé » (Gen. 8 : 1). Ayant examiné soigneusement la situation, avec calme et méthode, Noé ouvre la fenêtre de l’arche et lâche d’abord à l'extérieur le corbeau ; ensuite, à trois reprises, c’est le tour de la colombe. Il se sert de ces deux oiseaux si différents pour vérifier minutieusement l’état actuel de la terre (v. 6-12). La colombe revient finalement avec, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée : « Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre » (v. 11). C’est la première mention de l’olivier, un arbre qui symbolise la paix, la réconciliation, la bénédiction et même le sacrifice (Gethsémané signifie pressoir à olives).
            Noé attend encore sept jours, lâche à nouveau la colombe et elle ne revient pas à nouveau vers lui (v.12). Alors il ôte la couverture de l’arche et constate que la face du sol a séché (v. 13). Pourtant il attend encore un ordre précis de Dieu et il le reçoit huit semaines après. Noé sort alors avec toute sa famille et tous les animaux qui étaient avec lui dans l’arche. Il obéit - ni trop tôt, ni trop tard (v. 15-19). Comme le laboureur dont parle l’Ecriture, il a su attendre patiemment (Jac. 5 : 7-8).

 

L'alliance établie par l'Eternel avec Noé

            Noé bâtit aussitôt un autel sur la terre purifiée et offre à Dieu des sacrifices. Il a compris qu’Il avait les premiers droits sur cette terre lavée de sa souillure. Une odeur agréable monte de cet autel vers Dieu ; l’holocauste en particulier parle à son cœur de Christ et du sacrifice expiatoire qu’Il allait offrir à Dieu par l’Esprit éternel : « Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission » (Héb. 9 : 22). C’est sur la base de ce sacrifice encore à venir que l’Eternel peut établir une alliance avec Noé et ses descendants (Héb. 6 : 20 ; 9 : 20).
                  - Dieu promet alors à l’homme qu’il n’y aura plus jamais de déluge ; les jours et les saisons, les récoltes dureront aussi longtemps que la terre (8 : 21-22 ; 9 : 11, 15). Mais, notons que par ailleurs nous apprenons que « les cieux passeront avec un bruit strident » et que « les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement » (2 Pier. 3 : 6-7, 10, 12).
                  - Comme autrefois Adam (Gen. 1 : 28), Noé et ses fils sont bénis et Dieu leur donne l’ordre de remplir la terre de leur descendance (Gen. 9 : 1).
                  - Dieu livre les animaux entre les mains de l’homme. Il lui donne toute chair pour nourriture, alors qu’avant la chute Adam était ce qu’on appelle aujourd’hui un végétarien (v. 32-3 ; Gen. 1 : 29).
                  - Il leur est interdit de manger du sang, car le sang, c’est la vie (9 : 4 ; Lév. 17 : 10-11). La vie humaine est protégée contre les animaux et contre les hommes (Gen. 9 : 5-6). Ce texte, et d’autres aussi, institue la peine de mort (voir Lév. 24 : 17). En Romains 13 : 4, nous lisons également : « Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien ; mais si tu fais le mal, crains ; ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, car il est serviteur de Dieu comme exécuteur de sa colère sur celui qui fait le mal » !
                  - L’arc-en-ciel est un précieux symbole de la miséricorde divine. Nous devons nous réjouir chaque fois que nous le voyons dans le ciel, situé à l’opposé du soleil. Il est devenu alors le signe d’une alliance perpétuelle, selon la promesse divine. Dieu n’enverra plus jamais un semblable cataclysme sur la terre (Gen. 9 : 12-17).

 

La chute de Noé

            Noé devient alors cultivateur (Gen. 9 : 20), il plante une vigne et boit du vin. Il tombe ainsi dans un piège, car le vin a rapidement sur les hommes un effet enivrant (Prov. 20 : 1 ; 23 : 30-31 ; Eph. 5 : 18). Il se découvre indûment dans sa tente. Chacun de nous, au cours de sa vie, peut avoir ainsi un moment d’égarement. Des biographes ont voulu passer sous silence ce péché de Noé ; d’autres, au contraire, ont tenté de s’en servir pour diminuer la valeur de tout le reste de la conduite de Noé, à la gloire de Dieu.
            Dieu n’agit pas ainsi. Il donne dans sa Parole un bref compte-rendu de la faute de Noé, puis Il raconte comment Sem et de Japheth ont fait face, en accord avec la pensée divine, à cette pénible situation. Il n’ajoute aucun commentaire. Nous avons certainement une bonne leçon à retenir de Sa façon de faire.
            Sem et Japheth ont montré à l’égard de leur père un véritable respect filial. Prenant le manteau de Noé, ils ont marché à reculons, leur visage tourné en arrière, et sont allés le couvrir (v. 23). Tandis que leur plus jeune frère - Cham, le père de Canaan - a eu une toute autre attitude. Il avait été le premier à voir que son père s’était dénudé inconsciemment, sous l’empire de l’alcool. Au lieu de tenir cette faute secrète - l’amour couvre une multitude de péchés (1 Pier. 4 : 8) et d’aller le couvrir lui-même (Prov. 11 : 13), il est allé « rapporter » inutilement cette triste situation à ses deux frères (v. 22). En agissant ainsi, il se moquait de son père (Prov. 30 : 17) et il parlait légèrement du péché, ce qui est si courant dans le monde actuel.
            Dieu n’a pas jugé utile de nous tenir au courant de ce qui s’est passé à ce moment-là dans l’âme de Noé. Aux yeux de Dieu, Noé restait toujours un « juste ». Il l’avait couvert d’une robe de justice ! Il va couvrir ce péché, en se servant des nobles sentiments de deux des enfants de ce patriarche (v. 23).
            Dégrisé, à son réveil, Noé se met en colère. Il prononce une malédiction prophétique sur Canaan, le fils de Cham : « Il sera l’esclave des esclaves de ses frères (v. 25). Il déclare en revanche : « Béni soit l'Eternel, le Dieu de Sem, et que Canaan soit son esclave ! » (v. 26). Il parle de Sem de cette manière car c’est à sa lignée que Dieu a décidé de confier Sa révélation, et c'est au milieu d'elle que Christ naîtra : « le salut vient des Juifs » (Jean 4 : 22) !
            Noé demande ensuite à Dieu d’élargir Japheth, et de le maintenir dans les tentes de Sem - c’est dans cette compagnie seulement qu’il peut être béni ! Egalement en faveur de Japheth, il dit : « que Canaan soit son esclave ! » (v. 27). Japheth, représente ces nations occidentales auxquelles nous appartenons.
            Sem et Japheth sont honorés par leur père - ils prospéreront sur la terre (Eph. 6 : 2-3). Tout est ainsi écrit dans la Parole éternelle ; les paroles de Noé ont reçu l’assentiment divin.
            Plusieurs nations - issues de Cham - sont devenues les ennemis du peuple de Dieu : Babylone (Shinhar ch.10), l’Egypte (Mitsraïm), Ninive (Assyrie), les Philistins, et ces Cananéens - dont le pays sera finalement donné « en héritage » à Israël !

 

La mention de Noé dans le Nouveau Testament

            Noé avait 950 ans au moment de sa mort (Gen. 9 : 2). Mais, quoique mort, il parle encore. Il est question de lui à plusieurs reprises plus tard dans l’Ecriture. Nous avons déjà mentionné quelques versets du chapitre 24 de Matthieu. Jésus y a comparé les jours où Noé avait vécu et ceux qui précéderont Son propre retour. Le jugement tombera subitement sur le monde : il frappera les incrédules, les moqueurs, les indécis et les indifférents ; tous ceux qui portent indûment le « nom » de chrétien ! Le Seigneur conclut en disant à ses disciples et à tous : « Vous aussi, soyez prêts » (v. 44).
            Au chapitre 11 de l'épître aux Hébreux déjà mentionné, Noé figure parmi les témoins de la foi. En effet, nous lisons : « Par la foi, Noé, divinement averti de ce qui ne se voyait pas encore, craignit et construisit une arche pour la sauvegarde de sa famille » (v. 7).
            Par ailleurs, dans sa première épître, Pierre parle de Noé comme un des exemples de la patience divine : « La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que se construisait l’arche, dans laquelle un petit nombre, soit huit personnes, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pier. 3 : 20). L’apôtre présente ensuite le déluge comme la « mort » que les croyants traversent en figure à l’occasion du baptême (v. 21). Dans sa seconde épître, il rappelle que le déluge est une image du jugement à venir : « Il (Dieu) n’a pas non plus épargné l’ancien monde, mais a préservé Noé, lui huitième, prédicateur de justice, quand il fit venir le déluge sur un monde d’impies… » (2 Pier. 2 : 5).

            Le monde dans lequel Noé a vécu ressemblait certainement beaucoup au nôtre ! Nous sommes sans doute plus « avancés » en science ou en technologie, dans nos temps appelés non sans audace « modernes ». Mais l’imagination de notre cœur est également mauvaise dès notre jeunesse. Le remarquable exemple de Noé, dans le monde où il se trouvait, nous met nous-mêmes au défi d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre ensuite en pratique, à la gloire du Seigneur. Nous vivons au milieu d’hommes qui « habitent la terre » (Apoc. 3 : 10) ; ils n’ont pas d’autre horizon (Apoc. 17 : 8) - ils ont oublié, abandonné et rejeté Dieu. Sommes-nous prêts, chers lecteurs chrétiens, en nous appuyant entièrement sur le Seigneur, à relever par la foi, le défi que constitue pour nous la belle conduite de Noé ?

 

Ph. L - le 10. 09. 2016