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Le Germe dans les plans éternels de Dieu

 
La création de l’homme
La naissance du Fils de l’homme
La venue du Fils de Dieu sur la terre
Les plans éternels de Dieu rendus possibles                                                         

 

La création de l’homme

            « Et Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… » (Gen. 1 : 26).
            « Et Dieu créa l’homme à son image ; Il le créa à l’image de Dieu ; Il les créa mâle et femelle » (v. 27).
           « Ainsi parle l’Eternel des armées, disant : Voici un homme dont le nom est Germe, et il germera de son propre lieu, est il bâtira le temple de l’Eternel » (Zach. 6 : 12).

            Le Créateur n’a pas fait un autre Dieu semblable à Lui : Il a créé un homme à la ressemblance du Germe éternel qui est dans le sein de Dieu de toute éternité, et qui devait, plus tard « germer de son propre lieu » (Zach. 6 : 12-13). Le Saint Fils de Dieu, descendu du sein de Dieu - son propre lieu dans l’éternité - devait, « au temps propre » se révéler être aussi le Fils de l’homme, ce « grain de blé tombant en terre » qui, « s’il meurt, porte beaucoup de fruits » (Jean 12 : 24). Jésus a dit : « Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3 : 13) ; et encore, lorsque ses disciples  murmuraient contre Lui : « Si donc vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant… ? » (Jean 6 : 62). Dans la généalogie du Seigneur que l’on trouve dans l’évangile de Luc, la Parole fait remonter l’origine du Fils de l’homme, de Joseph  « le mari de Marie » (estimé à tort être son père) jusqu’à Dieu (Luc 3 : 24-38). Nous comprenons ainsi que le fils de l’homme a « germé » du sein de Dieu, « son propre lieu », pour prendre la forme humaine. Répondant à la surprise de Marie, l'ange dit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui naîtra, saint, sera appelée Fils de Dieu » (Luc 1 : 35).

                        L’Orient d’en haut

            Dans la prophétie de Zacharie, à la naissance de Jean, son fils, l’Esprit  lui fait dire : « … Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut : car tu iras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, pour donner la connaissance du salut à son peuple, dans le pardon de leurs péchés, par la profonde miséricorde de notre Dieu, selon laquelle l’Orient d’en haut nous a visités, afin de luire pour ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix » (Luc 1 : 76-79). La note du bas de page de nos Bibles, révèle que L’Orient d’en haut désigne aussi le « Germe » de Jérémie 23 : 5.
            Jérémie dévoile ainsi le Fils de l’homme, comme roi d’Israël durant son règne millénaire (Evangile de Matthieu), régnant aussi sur le monde entier. Puis, Esaïe 4 : 2 dit : « En ce jour-là, il y aura un Germe de l’Eternel pour splendeur et pour gloire, et le fruit de la terre, pour magnificence et pour ornement, pour les réchappés d’Israël ». Qui peut être ce Germe de l’Eternel venant sur la terre afin de manifester « la splendeur et la gloire de l’Eternel », sinon le même « Germe », révélé comme le Saint Fils de Dieu, selon le caractère de l’Evangile de Jean ? Enfin, Zacharie 3 : 8-9 dit : « … car voici, je ferai venir mon serviteur, le Germe ». Indubitablement, ce verset désigne le seigneur Jésus en tant que Serviteur de Dieu, caractérisant l’Evangile de Marc.
            L’ultime révélation du « Germe » se trouve en Zacharie 6 : 12-13 : « Voici un homme dont le nom est Germe, et il germera de son propre lieu, et il bâtira le temple de l’Eternel. Lui, il bâtira le temple de l’Eternel, et il portera la gloire, et il s’assiéra, et dominera sur son trône, et il sera sacrificateur sur son trône ; et le conseil de paix sera entre eux deux ». Ce passage désigne encore le Seigneur Jésus comme Fils de l’homme qui, durant son règne millénaire, conciliera en Lui-même ces deux fonctions de roi et sacrificateur (le conseil de paix sera entre eux deux), inconciliables sous la loi en Israël.
            Ainsi, les différents passages de l’Ancien Testament où il est question du Germe caractérisent aussi les quatre évangiles qui relatent la vie du Seigneur Jésus : Comme roi d’Israël selon Matthieu ; serviteur de l’Eternel, selon Marc ; Fils de l’homme selon Luc ; et Fils de Dieu selon Jean.

                         Un grain de blé qui porte beaucoup de fruit

            Comment un grain de blé, s’il meurt, peut-il porter du fruit ? N'est-ce pas parce qu'en lui se trouve un minuscule germe qui contient la vie ? Et, si la substance du grain de blé se détruit au contact de la terre, le germe vivant se développe et reproduit une tige de blé couronnée d’un nouvel épi comprenant de nombreux nouveaux grains de blé.
            En parlant de Lui-même, le Seigneur n’a-t-il pas dit : « Car comme le Père a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en Lui-même » (Jean 5 : 26). Ayant la vie en Lui-même, le Seigneur avait « le pouvoir de donner sa vie, et le pouvoir de la reprendre » (Jean 10 : 17-18). Ce n’est pas fortuitement que le Seigneur se compare à un grain de blé tombant en terre… et qui porte du fruit en mourant : Dans le sein divin, le Fils de Dieu était destiné à être ce grain de blé, en « germant » sur la terre, révélant qu’Il était aussi le fils de l’homme ; de même qu’Il portait ce caractère « d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde » (1 Pier. 1 : 19-20).
            Nathanaël est surpris que le Seigneur connaisse son caractère de « vrai Israélite » (Jean 1 : 48), bien qu'il ne l'ait jamais rencontré. Saisi par cette révélation, il s’écrie dans l’élan de son cœur : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d’Israël ». Le Seigneur met aussitôt l’accent sur son autre caractère éternel, auquel les anges rendront gloire : « Parce que je t’ai dit que je te voyais sous le figuier, tu crois ? Tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Puis Il lui dit : En vérité, en vérité je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1 : 51-52). Le Seigneur révèle à Nathanaël qu’Il est à la fois le Fils de Dieu et le Fils de l’homme, et que ses deux caractères sont indissociables. Comme Fils de l’homme il est descendu du ciel et y est aussi remonté.

 

La naissance du Fils de l’homme

            « Voici un homme dont le nom est Germe, et il germera de son propre lieu… » (Zach. 6 : 12).

            Un homme dont le nom est « Germe », désigne ouvertement le Seigneur Jésus, révélé comme le Fils de l’homme dans l’évangile de Luc.
            Dieu n’improvise pas : ce « Germe », qui a germé « de son propre lieu », était présent dans son sein dans l’éternité, réservé à l'avance par le Créateur comme l’Agneau de Dieu qui devait être le vrai sacrifice. Avant même la création du monde, dans son éternité, Il le « tenait en garde » (Ex. 12 : 6) le Germe qui devait s’incarner comme Fils de l’homme, étant le descendant de l’homme Adam. Le Germe ne s’est pas incarné en Adam ; mais il a servi de « modèle » pour la création du premier homme, afin de pouvoir s’incarner au temps propre, dans le sein de Marie, et devenir le Fils de l’homme, dans la lignée d’Adam, qui est « la figure de celui qui devait venir » (Rom. 5 : 14). C’est le premier homme, Adam, qui a péché en Eden, celui que Dieu a créé à sa ressemblance et selon l’image du Germe, et qui a entraîné toute l’humanité dans sa chute, et dans son corollaire, la mort. C’était donc un homme qui devait prendre sur lui l’expiation du péché, étant lui-même fait « à la ressemblance des hommes en toutes choses, à part le péché ».
            
Seul, Adam a été « fait à la ressemblance de Dieu et selon son image ». Il ne pouvait être racheté que par Dieu Lui-même, intervenant sur la terre, sous la forme du Germe, le Fils de l’homme venant dans la nature d’Adam dont le péché avait entraîné toute l’humanité dans la mort.                                 

 

La venue du Fils de Dieu sur la terre

            Marie a été choisie de Dieu (Luc 1 : 28, 30-31), et a servi, en son temps, de vase pour porter dans son sein Celui qui serait appelé « Fils de Dieu » (v. 35).
           Le Fils de Dieu » est donc aussi le « Fils de l’homme » (1 Tim. 3 : 16), ayant « germé » sur la terre en vue de ramener à Dieu ses créatures ayant sombré dans le péché, et jusqu’alors perdues. Dieu ne pouvait envoyer personne d’autre que Lui-même pour opérer l’œuvre de la rédemption, envers les pécheurs que nous étions tous : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3 : 23). L’amour de Dieu ne pouvait se révéler à moins de descendre sur terre, et venir chercher Lui-même ses créatures perdues ! Faits à sa ressemblance et selon son image, nous sommes si précieux à son cœur, qu’Il a envoyé son Saint Fils (le Germe).         
           Dans son caractère de Fils éternel, Dieu Lui-même est intervenu au milieu des hommes, tous tombés dans le péché et dans la mort. Sa créature, portant à l’origine de sa création la ressemblance du Germe divin et éternel, est si précieuse à son cœur, que Dieu qui est amour (1 Jean 4 : 8) dans son Être même, ne pouvait laisser les hommes sous les terribles conséquences de leur péché. Il Lui fallait racheter cette créature tombée dans le péché, désormais séparée de son Créateur, vouée au jugement et à la réjection définitive.
            Seul, un homme saint, « séparé des pécheurs » et n’ayant en lui aucune racine de péché, pouvait prendre sur lui les péchés de tous ceux qui viendraient à lui dans la repentance. « L’Agneau » (le Germe) que Dieu tenait en garde devant ses yeux dans l’éternité (1 Pier. 1 : 19-21) serait cet homme. Il fallait donc qu’il s’incarne afin d’être «…tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché » (Héb. 4 : 15) sous la forme d’un homme fait, à l’origine, à l’image et selon la ressemblance de Dieu.

            Le Seigneur Jésus a pleinement manifesté son amour - et pour Dieu son Père et pour nous, des créatures perdues - en se livrant Lui-même sur la croix. Pleinement homme, Il est alors entré dans la mort, afin d’en vaincre la puissance par sa résurrection. Ainsi, purifiés de nos péchés par la foi en Lui, sauvés du jugement, Il nous communique sa propre vie de résurrection, la vie éternelle.

            L’accomplissement de tous les plans divins repose entièrement sur le sacrifice du Seigneur, Fils de Dieu. Dans sa vie sur la terre au milieu des hommes, et sur la croix où il est l'Agneau de Dieu, Dieu a trouvé son plaisir. Il a pleinement satisfait la justice de Dieu et l'amour du Père pour ses créatures perdues. La rédemption des pécheurs qui viennent à Lui, l’enlèvement de l’Assemblée universelle au ciel pour être toujours avec le Seigneur (1 Thes. 4 : 13-17), comme aussi le jugement de ce monde incrédule et impie, sont fermement assurés. Enfin, sera détruite cette création que le péché a souillée. L'établissement de la nouvelle création (Apoc. 21 : 1), dans laquelle le péché n’entrera pas, reposera entièrement sur la rédemption parfaite, accomplie une fois pour toutes, non seulement pour les pécheurs, mais aussi pour que « la création elle-même aussi sera délivrée de la servitude de la corruption, pour jouir de la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rom. 8 : 21)

 

Les plans éternels de Dieu rendus possibles                                                            

                        Voir la gloire du Seigneur          

            Dans sa prière à son Père (Jean 17 : 24), le Seigneur déclare sa volonté expresse que ses rachetés soient avec Lui afin qu’ils voient sa gloire. Il a acquis cette gloire personnelle par son sacrifice sur la croix, mais il s'agit aussi de la gloire éternelle qui était la sienne « avant que le monde fût » (v. 5). On retrouve le « Germe », le modèle éternel de l’homme dans le sein divin, et qui devait s’incarner au temps assigné par Dieu, et devenir le « Fils de l’homme » : Jésus Christ. De façon remarquable, l’apôtre Jean montre sans ambiguïté, que le Seigneur Jésus est à la foi le Fils du « Véritable » et, Lui-même, « le Véritable » (1 Jean 5 : 20-21). Il n’y a qu’un seul Dieu et, si le Père, le Fils et le Saint Esprit sont distincts, ils forment ensemble, l’UNICITE du Dieu éternel.

            La croix, sur laquelle le Seigneur de gloire a été cloué « en faiblesse », a pleinement satisfait aux exigences de la sainteté divine quant aux hommes pécheurs ; sans ce sacrifice du Fils de l’homme, ils auraient été perdus à jamais. Dès lors, le Seigneur Jésus peut demander à son Père de répondre à son amour absolu pour ses rachetés, « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient accomplis en un, et que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste - et le monde ne t’as pas connu, mais moi je t’ai connu ; et eux ont connu que toi tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi eux » (Jean 17 : 21-26).
            Ces paroles de la prière du Seigneur à son Père révèlent la volonté divine d’unifier en un les saints rachetés. Mais il y a plus que cela : Le Seigneur révèle sa volonté que les siens soient dans le ciel avec Lui : « afin que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi », mais c’est afin que ses rachetés soient « un, comme nous, nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient accomplis en un… ». On trouve donc cette pensée si précieuse, que la volonté du Seigneur, pour nous, est que nous soyons unifiés en Lui, comme intégrés en Lui, comme Homme, Lui qui nous a rachetés et nous a rendus semblables à Lui, « car nous le verrons comme Il est » (1 Jean 3 : 2). C’est alors, mais alors seulement, que nous serons « consommés (rendus parfaits) en un, en Jésus et unifiés avec Lui. Déjà, tandis que nous sommes encore sur la terre, Dieu nous voit « assis ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus » (Eph. 2 : 6-7). Mais ce n’est qu’un prélude à ce qu’Il prépare, afin que son saint Fils « soit glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Thes. 1 : 10).

                        L’aboutissement des plans éternels de Dieu

            Ainsi, la Parole, dans son ensemble, déroule l’admirable fresque des plans éternels divins, desquels le « Germe » est l’ARTISAN : « L’Eternel m’a possédée (la Sagesse) au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Quand Il disposait les cieux, j’étais là ; quand Il ordonnait le cercle qui circonscrit la face de l’abîme, quand Il établissait les nuées en haut, quand Il affermissait les sources des abîmes, quand Il imposait son décret à la mer, afin que les eaux n’outrepassassent point son commandement, quand Il décrétait les fondements de la terre : j’étais alors à côté de Lui son nourrisson (ou son artisan), j’étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant Lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre »  (Prov. 8 : 22-31).

            Ces versets montrent clairement que le Seigneur, éternel dans sa nature, est Dieu : « Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait (Jean 1 : 1-3).

            Quant à la création de l’homme, nous avons montré qu’Adam, le premier homme, a dès l’origine, porté l’image de Celui qui devait venir, Jésus, à la fois le Fils de Dieu et le Fils de l’homme, selon le modèle de Celui qui est appelé le Germe.
            Mais Adam a été créé de chair et de sang, c’est-à-dire, pour vivre sur la terre, contraint à obéir au commandement que Dieu lui a donné, concernant « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », dont il ne devait pas manger sous peine de mort (Gen. 2 : 17). Adam a vécu heureux en Eden, où Dieu avait donné tout ce qui pouvait satisfaire sa créature, pour sa paix, son bien-être et sa joie. Comme son Créateur, Dieu venait le visiter « au frais du jour » (Gen. 3 : 8).
            Cependant, la Parole affirme : « Or j'affirme ceci, frères : la chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité » (1 Cor. 15 : 50). Il était donc impossible qu’Adam dans sa nature puisse entrer dans les sanctuaires célestes. Etant tombé dans le péché par Eve, il fallait qu’ils soient rachetés par Celui qui portait, dès l’éternité, ce caractère de « Germe » - Celui qui, venant en chair, était le Fils de l’homme, né de la lignée d’Adam. Il a été manifesté aussi dans son caractère d’ « Agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous qui, par Lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts » (1 Pier. 1 : 19-21). Rachetés par la foi en Lui, nous avons désormais un plein accès dans le ciel, auprès de notre Sauveur.
           Quant à Adam et Eve, il ne fait aucun doute qu’ils ont été sauvés par le même sacrifice du Seigneur Jésus, car tous deux ont été placés sous la sentence de mort. Adam « appela sa femme : Eve (du verbe khava, vivre note b), parce qu’elle était la mère de tous les vivants » (Gen. 3 : 20). Comme pour nous aussi, sa foi a triomphé de la mort qui les attendait.
           Dans la longue histoire des relations de l’homme avec son Créateur, et maintenant son Rédempteur, Dieu a triomphé du péché, de la mort, et de Satan, le grand ennemi de Dieu et des hommes. Par le sacrifice suprême de Jésus, l’Agneau de Dieu, nous sommes purifiés dans son sang pour l’éternité. 

            Désormais, dans ses plans éternels d’amour, Dieu peut réaliser en perfection son propos d’avoir ses rachetés dans son sein, d’où ils avaient été créés selon la chair et le sang (1 Jean 4 : 8, 16). Sa créature pécheresse souillée et perdue, et cependant créée à l’image de son Créateur - dont le Germe a été l’Artisan et le modèle - est désormais purifiée, régénérée et sanctifiée. Dès lors, elle peut être admise dans le sein de Dieu, unifiée à Christ, Lui-même, étant Un avec le Père (Jean 17 : 21-24).

            Le grand plan définitif de Dieu n’est-il pas que ses rachetés contemplent éternellement la gloire de son Fils (v. 24).

            Oui, à Lui la gloire, dès maintenant et dans l’éternité. Amen.

 

J. Batmale.