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Dans le ciel 


            Un jour, tous ceux qui se sont repentis et ont confessé leurs péchés à Dieu seront au ciel. Cela deviendra une réalité lorsque le Seigneur Jésus sera venu les enlever auprès de Lui. Mais, que nous réserve la gloire éternelle ? Que vivrons-nous dans le ciel ? De quoi sera faite l’éternité ?
            
Dans cet article l’expression « le ciel » est utilisée dans un sens général et ne fait pas la différence, par exemple, entre la maison du Père et la Jérusalem céleste.

 

Ce qui caractérise le ciel

            L’Ecriture nous montre que le Seigneur Jésus est le centre de la gloire. Nous serons, là où Il est, et Lui serons semblables (Jean 14 : 3 ; 1 Jean 3 : 2). Nous vivrons avec Lui, nous contemplerons sa gloire, et la partagerons (1 Thes. 5 : 10 ; Jean 17 : 24 ; 2 Thes. 2 : 14). C’est ce qui fait l’attrait du ciel !

             Le ciel est le lieu :
                    - du repos : « Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dorénavant. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apoc. 14 : 13).
                    - du service : « Ses esclaves le serviront » (Apoc. 22 : 3).
                    - de l’adoration : « Et les Anciens se prosternèrent et rendirent hommage » (Apoc. 5 : 14).
                    - des chants : « Et ils chantent un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé… » (Apoc. 5 : 9).
                    - de la joie : « Entre dans la joie de ton maître » (Matt. 25 : 21).
                    - de la pleine connaissance : « Nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel aura sa fin… mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu » (1 Cor. 13 : 9, 12).
                    - de la sainteté : « Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni celui qui commet abomination et mensonge, mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apoc. 21 : 27).
                    - de la gloire : « … en mesure surabondante, un poids éternel de gloire » (2 Cor. 4 : 17).

 

Des questions fréquemment posées au sujet du ciel

                        Verrons-nous Dieu ?

            Même si Dieu s’est manifesté sous une forme corporelle (Es. 6 : 5, etc.), Il ne peut pas être vu dans l’absolu de son Etre (1 Tim. 6 : 16). Le Dieu trinitaire est invisible (Hébreux 11 : 27). Mais nous Le contemplerons à travers Christ « qui est l’image du Dieu invisible » car, « en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement » (Col. 1 : 15 ; 2 : 9). Jésus a dit : « Celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14 : 9). Même s’il y a trois Personnes dans la déité, nous avons affaire à un seul Dieu. Donc, celui qui voit le Seigneur Jésus, voit le Dieu trinitaire.

                        Les croyants se reconnaîtront-il au ciel ?

            Oui, car nous conserverons notre identité personnelle dans l’éternité. Nous le voyons clairement par l’exemple d’Abraham. En Luc 13 : 28, il nous est dit que les Juifs incrédules reconnaîtront Abraham durant le millénium. De même, l’homme (autrefois) riche qui était dans le hadès sut que c’était Abraham qui était « de l’autre côté » ; et il reconnaissait aussi Lazare, qui avait été couché à sa porte (Luc 16 : 23). Et sur la montagne appelée de la transfiguration Pierre reconnut immédiatement que Moïse et Elie parlaient avec le Seigneur, bien qu’il ne les ait jamais vus auparavant (Luc 9 : 28-36) !
            Paul décrivait les Philippiens comme sa « couronne » et les Thessaloniciens comme son «espérance » sa « joie » et sa « couronne » de gloire, à la venue du Seigneur Jésus. (Phil. 4 : 1 ; 1 Thes. 2 : 19). Paul comptait vraisemblablement que les croyants avec lesquels il avait volontiers vécu, il les reverrait au ciel et les reconnaîtrait.

                        Oublierons-nous quelqu’un au ciel ? 

            On entend souvent dire qu’au ciel on ne se rappellera plus des membres de notre famille qui ne sont pas sauvés. Il nous faut réaliser qu’au paradis, les martyrs se rappelleront de ce qu’ils ont souffert sur la terre (Apoc. 6 : 9-10). Pareillement, l’homme riche dans le hadès pensait aussi à ses frères qui étaient encore sur la terre (Luc 16 : 19-31). En serait-il autrement pour nous ? Il est difficilement concevable que nous ayons moins de connaissance au ciel que sur la terre.
            Toutefois, nous devons être conscients que le souvenir d’êtres chers ne nous pèsera pas, puisqu’il n’y a pas de deuil durant l’éternité (Apoc. 21 : 4). En outre, les relations terrestres n’existent plus au ciel (Matt. 22 : 30). Nous ressentirons donc les choses d’une manière différente dans notre nouveau corps spirituel. Nous serons en plein accord avec le jugement de Dieu, quels qu’en soient les objets (Apoc. 18 : 20).

                        Est-ce qu’on s’ennuiera au ciel ?

            Les enfants craignent souvent que l’on puisse s’ennuyer au ciel. Et vient ensuite la question de savoir ce qu’on y fera « tout le temps » ?
            En plus des versets déjà cités au début de cet article, j’aimerais faire encore référence à Ephésiens 2 : 7. Dieu montrera « dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus ». Cela va au-delà du millénium : durant l’éternité, le Dieu infini nous révèlera toujours de nouveaux caractères de sa grâce. Non, ce ne sera pas ennuyeux !

            Ajoutons encore trois réflexions :
                    - Premièrement, et selon ma compréhension, nous nous occuperons de l’étude de la Parole, puisqu’elle est établie à toujours dans les cieux (Ps. 119 : 89). Nous savons que nous jouissons beaucoup de sonder déjà les profondeurs insondables de la Parole de Dieu, ne pourrons-nous pas continuer à le faire durant l’éternité ?
                    - Deuxièmement, nous pourrons chercher à comprendre ce qui s’est passé sur la terre, et comment et pourquoi Dieu est intervenu. Dans le Psaume 56 : 9 et en Malachie 3 : 16-18, nous lisons que Dieu se souviendra à toujours des pleurs et des entretiens pieux. N’aurons-nous pas l’occasion de découvrir ce que contiennent ces « livres » divins ?
                    - Troisièmement, il nous sera accordé de nous émerveiller grandement au sujet de la Création de Dieu et de le louer en retour (Apoc. 4 : 11). Les cieux actuels de même que la terre sont l’œuvre des mains de Dieu, mais les nouveaux cieux et la nouvelle terre manifesteront sa gloire de Créateur. N’aurons-nous pas une grande joie à les admirer ?

            Certes, au ciel, nous ne serons pas comme ceux qui doivent surmonter progressivement leur ignorance, car nous connaîtrons comme Dieu connaît (1 Cor. 13 : 12). Mais nous serons toujours à nouveau impressionnés par ce que Dieu nous a donné et par ce qu’Il a fait.

 

Un triple étonnement au ciel

            Au ciel nous serons étonnés (pour autant que nous puissions parler d’étonnement) par le fait que certains de ceux que nous pensions y voir et que nous pensions être des enfants de Dieu, ne s’y trouveront pas. Extérieurement, ils vivaient pieusement et chantaient avec une conviction apparente des cantiques spirituels – et cependant ils ne seront pas au ciel. Ils n’avaient qu’une « forme de piété », mais en reniaient la puissance (2 Tim. 3 : 5). Perdus à tout jamais !
            Nous serons aussi « étonnés » de rencontrer quelques personnes dont nous n’aurions pas pensé qu’elles avaient « la foi ». Les affaires de ce monde remplissaient leur vie - et cependant Dieu avait fait son œuvre dans leur cœur. Ils étaient justes, comme Lot l’était (2 Pier. 2 : 8). Et même si leurs œuvres seront brûlées, eux-mêmes seront sauvés (comp. 1 Cor. 3 : 15).
            Enfin, ne serons-nous pas particulièrement réjouis et reconnaissants de nous y trouver nous-mêmes ? Même si nous avons entendu parler des péchés commis par d’autres, nous saurons nous-mêmes le nombre de péchés que nous avons commis. Mais le sang de l’Agneau nous a purifiés. Nous passerons ainsi de l’étonnement à l’adoration. Que le nom du Seigneur soit loué à sa gloire éternelle !


D'après G. Setzer - « Folge mir nach »