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« Hâter » la venue du jour de Dieu
 
 
Comment peut-on « hâter » la venue du jour de Dieu  (2 Pier. 3 : 12) ?
 
 
            L'emploi du verbe « hâter » dans ce passage ne signifie évidemment pas que nous puissions influer sur le cours des temps et des saisons que le Père a réservés à sa propre autorité (Act. 1 : 7). D'autres passages, tels que Gen. 15 : 16 ou Act. 3 : 19, montrent pourtant que Dieu détermine les moments où Il doit intervenir en tenant compte de l'état du coeur des hommes, y compris certainement de celui des croyants.
 
            Tout le contexte du verset 12 de 2 Pier. 3  parle de la conduite qui devrait distinguer les chrétiens en présence du matérialisme et de la moquerie des incrédules.
            On a écrit à ce sujet : « On remarquera que l'Esprit ne parle pas ici de la venue de Jésus, sauf pour dire qu'on s'en moquerait dans les derniers temps. Il parle du « jour de Dieu » en contraste avec la confiance des incrédules dans la stabilité des choses matérielles de la création, qui dépendent, ainsi que l'apôtre le montre, de la parole de Dieu. Or, dans ce jour dont il parle, toutes les choses sur lesquelles comptaient et compteront les incrédules, seront dissoutes et s'en iront. Cela n'aura pas lieu au commencement du « jour du Seigneur » (1), mais à sa fin ; et, ici, nous sommes libres d'estimer, selon la parole de l'apôtre, ce jour à mille ans, ou à telle période de temps que le Seigneur déterminera. Or, une dissolution si solennelle de tout ce sur quoi la chair s'appuie, devrait nous faire marcher de manière à être trouvés en paix et irréprochables par le Seigneur, quand il viendra pour introduire ce jour. Le retard apparent n'est que l'expression de la grâce du Seigneur qui s'exerce pour le salut des âmes. Nous pouvons bien attendre, si Dieu emploie ce temps pour délivrer des âmes du jugement, en les amenant à sa connaissance et en les sauvant d'un salut éternel » (Etudes sur la Parole - J. N. D.).
 
            Le gouvernement de Dieu poursuit son cours et aboutira à la « dissolution » de tout ce qui fait actuellement l'orgueil et la confiance des hommes ; même les choses qui, selon toute apparence, sont immuables, comme les cieux et « les éléments », seront dissoutes ; et tout argument fondé sur leur stabilité sera réduit à néant. En attendant, Dieu agit en grâce pour amener des pécheurs à la repentance ; plus notre coeur est donc engagé avec lui dans l'oeuvre du salut qu'Il poursuit, plus nous  hâtons « le jour » qui est différé à cause de sa patience envers les méchants.
 
 
(1) Il convient de distinguer :
                         - le « jour du Seigneur », la  période des jugements par lesquels le monde actuel passera et qui se terminera par la destruction de la terre et des cieux actuels (2 Pier. 2 : 10)
                        - le « jour de Dieu », à cause duquel aura lieu cette destruction, pour faire place aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre, le jour éternel.
 
 
                                Article paru dans le périodique d'évangélisation « le Salut de Dieu »