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Mauvaises doctrines et saine doctrine
 

            « Et Elisée retourna à Guilgal. Or il y avait une famine dans le pays. Et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son jeune homme : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes. Et l’un d’eux sortit aux champs pour cueillir des herbes, et il trouva de la vigne sauvage et y cueillit des coloquintes sauvages, plein sa robe ; et il rentra et les coupa en morceaux dans la marmite du potage, car on ne les connaissait pas. Et on versa à manger aux hommes ; et il arriva que, comme ils mangeaient du potage, on cria et dit : Homme de Dieu, la mort est dans la marmite ! Et ils n’en pouvaient manger. Et il dit : Apportez de la farine. Et il la jeta dans la marmite, et dit : Verses-en à ce peuple, et qu’ils mangent. Et il n’y avait rien de mauvais dans la marmite » (2 Rois : 4 : 38-41).

            Ce récit a un message pour ceux qui vivent dans des jours de déclin spirituel. L’un des fils des prophètes était sorti aux champs pour y trouver de la nourriture. Dans les paraboles, le Seigneur Jésus utilise souvent les champs comme image du monde et de son activité (Matt. 13 : 37, 44 ; 22 : 5; Luc 12 : 16 ; 14 : 18 ; 15 : 15, 25). Les multiples philosophies et les doctrines religieuses de ce monde peuvent avoir une apparence de vérité, mais elles contiennent en réalité un poison mortel.
            La coloquinte était une sorte de concombre sauvage. Elle ressemblait à un vrai concombre cultivé, mais elle était vénéneuse. Ce fils des prophètes est revenu avec sa robe pleine : dans ce monde le poison ne manque pas. C’était un temps de famine où l’on manquait de nourriture saine, mais les coloquintes ne manquaient pas. N’en est-il pas de même aujourd’hui ? Il y a une grande lacune dans la prédication et l’exposition de la saine doctrine - « il y aura un temps où ils ne supporteront pas le sain enseignement » (2 Tim. 4 : 3) -, mais par contre quelle profusion de mauvais enseignements, non seulement sans profit, mais réellement mortels ! Non seulement ces coloquintes provenaient des champs, mais elles poussaient dans une vigne sauvage ; en contraste, la nourriture divine est cultivée, elle a le sceau d’une autorité céleste et l’onction du Saint Esprit. Il n’y a rien de sauvage dans son origine, mais elle est « d’en haut », contrairement à ce qui vient d’en bas (voir Jac. 3 : 15-18). Les coloquintes provenant de la vigne sauvage des champs ont une origine qui n’est pas de Dieu, même si elles ressemblent beaucoup aux bons fruits.
            « Apportez de la farine », dit Elisée. Puis il la jeta dans la marmite. L’antidote au poison, c’est la farine : elle nous parle de Christ, car la farine provient du blé auquel le Seigneur se compare lui-même (Jean 12 : 24). La « fleur de farine » qui constituait l'offrande de gâteau (voir Lév. 2) est aussi une image de la vie parfaite de Christ sur la terre. Apporter de la farine, c'est apporter, en figure, une prédication et un enseignement centrés sur Christ.
           
            « Que la parole du Christ habite en vous richement » (Col. 3 : 16).


D'après B. Reynolds - « Le Seigneur est proche » (23/012015)