Obéissance partielle ou totale ?
« Samuel vint vers Saül, et Saül lui dit : Béni sois-tu de l’Eternel ! j’ai exécuté la parole de l’Eternel… Et Samuel dit :… Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Eternel… Parce que tu as rejeté la parole de l’Eternel, il t’a aussi rejeté comme roi » (1 Sam. 15 : 13, 17, 19, 23). Voilà quelque chose de vraiment étonnant : deux avis opposés à propos du même incident ! Aux yeux de Saül, une obéissance partielle est tout à fait suffisante ! Il dit avoir exécuté la parole de l’Eternel, et il s’en glorifie même. En revanche, pour Samuel, il s’agit d’une rébellion qu’il place au même rang que la divination et l’idolâtrie, car il en est ainsi aux yeux de Dieu. La leçon que nous tirons de cette rencontre entre Samuel et Saül a toujours une grande importance pour nous : une obéissance partielle est une désobéissance et une rébellion.
Examinons-nous, non avec des critères humains qui sont toujours imparfaits, mais par la Parole de Dieu. Prenez par exemple la question du pardon vis-à-vis de ceux qui nous font tort. Est-ce un pardon complet ou simplement un pardon superficiel ? La Parole de Dieu nous enseigne à nous pardonner les uns aux autres « comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Eph. 4 : 32).
Le cas d’Ananias et de Sapphira est un avertissement solennel. Ils vendirent une possession et apportèrent une partie du prix aux apôtres, prétendant donner la somme totale (Act. 5 : 1-2, 8). S’ils avaient indiqué qu’ils en gardaient une partie pour eux-mêmes, il n’y aurait eu aucun problème. Dieu veut que nos soyons absolument vrais ; il « veut la vérité dans l’homme intérieur » (Ps. 51 : 6). Ses yeux sont « trop purs pour voir le mal » (Hab. 1 : 13), et « il n’existe aucune créature qui soit cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Héb. 4 : 13).
Souvenons-nous que nous étions autrefois des « fils de la désobéissance » (Eph. 2 : 2 ; 5 : 6), mais que maintenant nous avons à prendre garde à l’exhortation de l’apôtre Pierre : « Comme des enfants d’obéissance, ne vous conformez pas à vos convoitises d’autrefois quand vous étiez dans l’ignorance ; mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pier. 1 : 14-16).
« Voici, écouter (ou obéir) est meilleur que sacrifice » (1 Sam. 15 : 22).
D’après A.M. Behnam – « Le Seigneur est proche » (24-06-2014)