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Le réveil du croyant endormi en Jésus

 

« Moi, je verrai ta face en justice ; quand je serai réveillé, je serai rassasié de ton image » (Ps. 17 : 15).

Ce verset est l'un des rares passages de l’Ancien Testament présentant nettement la vérité de la résurrection des croyants. Beaucoup d’allusions et d’images de la résurrection figurent dans l’Ancien Testament (voir Matt.22 : 31-32), mais seul un petit nombre y font explicitement référence. Ce n'est qu'en abordant le Nouveau Testament que nous trouvons la pleine révélation de cette doctrine ; « la vie et l’incorruptibilité » ont été apportées par l’évangile (2 Tim. 1 : 10).
            David parle « des hommes de ce monde, qui ont leur portion dans cette vie » (Ps. 17 : 14). Dieu donne des richesses aux hommes de ce monde, et beaucoup de fils auxquels ils laissent un héritage terrestre ; c’est cela leur part. Le croyant, cependant, a des attentes plus élevées, une espérance plus lumineuse : « Moi, je verrai ta face en justice ; quand je serai réveillé, je serai rassasié de ton image ». Le bonheur des croyants n’est pas dans « cette vie », mais dans la vie de résurrection, celle qu’ils connaîtront au retour du Seigneur - qu’ils soient vivants quand le Seigneur viendra, ou qu’ils aient passé par la mort - quand ils seront rendus conformes à son image (Rom. 8 : 29).
            Dans le Nouveau Testament, la mort du croyant est décrite comme un sommeil. Cette image ne fait aucune allusion au sommeil de l’âme, qui est une fausse doctrine ; après la mort, l’âme du croyant n’est pas endormie, mais dans le repos et consciente auprès de son Sauveur (Luc 16 : 22-31 ; 23 : 43 ; Apoc. 6 : 9-11 ; 14 : 13). Lors de la résurrection des croyants, à la venue du Seigneur, si nous ne sommes plus parmi les vivants, nous nous réveillerons étant fait semblables à notre Seigneur. « Comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Cor. 15 : 49). Paul, parlant de ce « mystère », dit que « nous serons tous changés » (v. 51). « Nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3 : 20-21). L’apôtre Jean est en accord avec le psalmiste lorsqu’il dit : « Nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur » (1 Jean 3 : 2-3). Que cette espérance puisse être celle de tous ceux qui lisent ces lignes !


D’après B. Reynolds - « Le Seigneur est proche » (18-12-2013)