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De la misère à la lumière du ciel

 

Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui (2 Cor. 5 : 21).
            Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10 : 14).

Quelle chose étrange et incompréhensible: le Fils éternel de Dieu « fait péché », sous la colère divine ! Il y a là des hauteurs et des profondeurs que nous ne pourrons jamais comprendre. Mais nous avons aussi besoin de voir le Sauveur vivant, étant maintenant dans la présence de Dieu pour nous.
            Fouler les parvis célestes est quelque chose d’étrange pour moi. Comment puis-je m’y trouver à l’aise ? C’est à cause de l’acceptation du sacrifice de Jésus Christ ; là-haut, toutes choses lui appartiennent. Sans lui, le ciel serait pour moi un lieu totalement étranger. Mais dès que je suis occupé de Christ dans le ciel, je sais qu’il est là pour moi, devant Dieu, comme le sacrifice accepté en ma faveur. La foi s'appuie sur une telle assurance pour me donner un parfait repos. Quelle certitude ! Christ est mon sacrifice accepté dans le ciel, j'ai trouvé en lui une parfaite paix ! Je peux mourir ce soir, mais je possède une vie liée à Christ là-haut.
            Comment puis-je hésiter à m’approcher de Dieu, alors qu’Il déclare trouver tout son plaisir dans le sacrifice qui m’a rendu parfait à perpétuité ? C’est le sang de Christ qui a fait cela ; sa mort, cette mort dont la trace reste dans le ciel, montre ce qu’est le péché et témoigne aussi qu'il a été ôté de devant Dieu.
            Quelle lumière Dieu a fait briller sur moi ! Il m’a fait connaître ce que j'étais : ruine et misère ! Mais, quel bonheur ! le Seigneur Jésus est apparu et Il m’a donné la vie. Je fais partie des siens ; je ne suis plus un être misérable, je suis un homme sauvé. Ainsi, là précisément où tout est complètement gâté et ruiné, je peux dire : “Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ” (Rom. 7 : 25). Je ne lui rends pas grâces pour la ruine d’où il m’a tiré, mais pour ce que je possède en Christ, le second homme, le dernier Adam (voir 1 Cor.15 : 45, 47).

 

G.V. Wigram - « Le Seigneur est proche » (04/08/2013)

 

                        Sans tes plans souverains, nous n’aurions pas la vie,
                                    Par la foi qui saisit ton salut éternel ;
                                    Nous célébrons déjà cette grâce infinie
                                    Qui nous a préconnus, et choisis pour le ciel.