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Humiliation et gloire du Seigneur Jésus

 

            « Ils (les soldats romains) tressèrent une couronne d’épines, la mirent sur sa tête, ainsi qu'un roseau dans sa main droite. Ils fléchissaient les genoux devant lui et se moquaient de lui en disant : Salut, roi des Juifs ! » (Matt. 27 : 29).

            Les soldats romains mirent une « couronne d'épines » sur la tête du Seigneur Jésus pour se moquer de lui, le roi des Juifs. Le mot traduit ici par « couronne » n’est pas celui qui désigne généralement la couronne des rois, ou le diadème (en grec : diadema). Le mot employé par le Saint Esprit désigne la couronne de lauriers mise sur la tête des vainqueurs (en grec stephanos). C’était la couronne tressée donnée aux athlètes vainqueurs aux jeux olympiques. Ce mot est employé vingt-et-une fois dans le Nouveau Testament, la plupart du temps en rapport avec la couronne donnée aux croyants.
            Sa première mention se trouve dans le verset d’aujourd’hui. Les « ronces » et les « épines » faisaient partie de la malédiction prononcée comme conséquence de la chute de l’homme (Gen. 3 : 13). Ignorant cela, les soldats ont mis sur la tête du Seigneur ce qu'ils ont trouvé. Ils ont inconsciemment rendu témoignage au fait que Jésus allait porter le péché et devenir
« malédiction pour nous - car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois » (Gal. 3 : 13). « Ayant baissé la tête » (Jean 19 : 30), le Seigneur est mort sur la croix, portant la couronne d’épines. Cependant il était le Vainqueur !
            Nous trouvons la dernière mention de cette « couronne » dans le livre de l'Apocalypse : « Puis je vis : voici une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un était assis, semblable au Fils de l’homme ; il avait sur la tête une couronne d’or » (14 : 14). Il porte cette couronne comme Fils de l’homme victorieux, sur le point de juger la terre. C’est une couronne d’or, car c’est une Personne divine qui la porte. En posant sur sa tête une couronne d’épines, les hommes se sont moqués de lui, mais dans un jour à venir, ils le connaîtront comme « le roi de gloire… puissant dans la bataille » (Ps. 24 : 8).

 

                                                                                    B. Reynolds – « Le Seigneur est proche » (16-06-2013)

 
                     Viens, mon âme ! Et contemple un objet sans exemple :
                     Le Dieu Sauveur en croix. On le frappe, on l’outrage,
                     On lui crache au visage : Il expire enfin sur le bois.
                     Tu te mets à ma place, et ta croix change en grâce
                     Ma condamnation. Sur ta tête sacrée,
                     D’épines couronnée, tu portas ma confusion.