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La paix de Dieu

 
  « Tu garderas dans une paix parfaite l'esprit qui s'appuie sur toi, car il se confie en toi » (Es. 26 : 3). 

            La raison de cette affirmation est donnée par le verset suivant : « Confiez-vous en l'Eternel, à tout jamais ; car en Jah, Jéhovah, est le rocher des siècles ». C'est en Dieu lui-même que l'âme peut trouver le repos au plus fort des difficultés de la vie, rencontrées soit dans le monde soit dans l'assemblée. Le Rocher des siècles demeure ferme, même si tout le reste vient à manquer.
            S'il en était ainsi au temps de l'Ancien Testament, nous chrétiens, nous avons plus que cela aujourd'hui. Nous avons le « trône de la grâce », duquel nous sommes invités à nous approcher en tout temps avec confiance (Héb. 4 : 16). Nous pouvons y décharger nos cœurs, de tous nos soucis et jouir ainsi de la paix de Dieu.

 

« Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 6)

            « Ne vous inquiétez de rien » ; combien la portée de cette exhortation est vaste ! Nous pouvons être troublés dans nos circonstances privées, notre santé, l'état de l'assemblée de Dieu ou bien d'autres choses. Mais pour chacune d'elles, nous avons l'encouragement béni de cette parole de l’apôtre Paul aux Philippiens.
            Ne s’inquiéter de rien, ce n'est ni de la négligence, ni de l'indifférence : c'est l'effet de la prière adressée à Dieu, rejetant sur Lui tout notre souci (1 Pier. 5 : 6), le déposant au pied de son trône et l'y abandonnant. Alors sa paix, cette paix dans laquelle Il demeure, Lui dont le trône n'est jamais ébranlé, fortifiera par Jésus Christ le cœur et l'esprit comme une ville forte contre l'Ennemi.
            Il en a été ainsi de notre Seigneur lui-même. Qui a jamais traversé comme Lui toutes les tribulations de ce monde - Lui, « l'homme de douleurs » qui a connu la souffrance ? Il a accompli toute la volonté du Père dans un calme parfait, parce qu'Il acceptait tout de Sa main.

            Il nous a laissé ce don précieux : la paix.

 

« Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix… Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14 : 27). 

            C'était sa propre paix qu'Il nous a laissée. Elle découle uniquement de l'accomplissement de la volonté du Père - quelle qu'elle soit ! Ce n'est ni du fatalisme, ni du stoïcisme, c'est la foi en Lui : elle donne la véritable paix à l'âme en toute circonstance. Il est vrai que nous avons à combattre avec zèle pour la foi, quand nous y sommes appelés ; toutefois le sentier du chrétien est un sentier de paix.
            Souvenons-nous des deux exhortations que l'apôtre Paul donne aux Colossiens au chapitre 3 :
                   - « Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants » (v. 15).

                   - « Que la parole du Christ habite en vous richement » (v. 16).

            Si nous suivons ces deux exhortations, nous pourrons parcourir notre route ici-bas, en déposant nos soucis devant le trône de la grâce et nous serons encouragés par « la parole de Christ », par le Christ lui-même, qui demeure dans nos cœurs par la foi. Il est la source intarissable de toute bénédiction.

 
                   Pour peu de temps encore, voyageurs sur la terre,
                   Du monde méprisés, mais enfants de ton Père,

                   Nous cheminons en paix jusqu'à l'heureux moment

                   Où nous verrons ta face à ton avènement
.
 
 

                                                                                  D’après un article du « Messager évangélique » (1932 p. 25-27)