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AVOIR UNE ESPERANCE VIVANTE EN CHRIST

 Introduction 
 Le retour du Seigneur Jésus  
 Les facettes de l'espérance chrétienne
 Implications pratiques de l'espérance  
 Conclusion
 

« Jésus notre espérance... » (1 Timothée 1 : 1).
« … une espérance vivante » (1 Pierre 1 : 3).

 
 
Introduction 

            « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts » (1 Pier. 1 : 3), s'écrie l'apôtre Pierre.
            Et Paul s'exclame : « Le Christ Jésus notre espérance » (1 Tim. 1 : 1).

            L'espérance chrétienne est une réalité lumineuse, certaine, tout entière attachée au Seigneur Jésus, à son œuvre et à sa résurrection. Elle est étroitement liée à la foi et à l'amour qui trouvent aussi en Lui leur source et leur plénitude. Elle n'est pas un sentiment vague - comme on dit par exemple à un malade : « J'espère que ça ira mieux demain » - mais l'attente assurée et sereine de ce que Dieu lui-même a promis. Tout est lié au retour du Seigneur Jésus. Il est « notre espérance », car en Lui s'accomplissent toutes les promesses de Dieu (2 Cor. 1 : 20 ; Rom. 15 : 8).
            Pour que l'espérance jaillisse dans notre cœur, il faut recevoir, par la foi, l'amour de Dieu et son don suprême : le Seigneur Jésus Christ.
 

 

Le retour du Seigneur Jésus 

                        Jésus reviendra lui-même

            Jésus a dit : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; … je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 : 2-3).

            « Je reviendrai ». C'est par cette promesse que le Seigneur Jésus a encouragé ses disciples, promesse rappelée par l'apôtre Paul aux chrétiens de Thessalonique (1 Thes. 4 : 1—17). Au cœur de l'espérance chrétienne, il y a l'attente de Jésus qui nous aime et qui nous veut près de Lui. Il n'enverra pas un ange, Il reviendra lui-même prendre tous ceux qui ont placé leur confiance en Lui.
            Déjà, dans l'Ancien Testament, l'espérance des croyants était une personne, le Messie. En révélant qu'un jour, la descendance de la femme (le Christ) écraserait la tête du serpent (Satan), Dieu a donné l'espérance d'un libérateur, d'un rédempteur (Gen. 3 : 15). Tout au long de ses pages, l'Ancien Testament annonçait et soulignait que ce libérateur, le Messie, allait venir.
            Mais Jésus n'est pas venu comme un libérateur politique. Il est venu pour accomplir l’œuvre de la Rédemption. Pour cela, il a fallu qu'Il souffre et qu'Il meure. Maintenant Il est ressuscité et exalté dans la présence du Père. Et cela garantit aux croyants une place avec Lui dans la gloire.

 
                        Les deux phases de sa venue

            Une lecture attentive de la Parole de Dieu montre deux phases distinctes de la seconde venue du Seigneur, deux étapes, pour ainsi dire, du même événement :
                   - Il descendra pour enlever les siens au ciel (1 Thes. 4 : 16). En un clin d’œil, il ressuscitera de la poussière le corps de tous les vrais chrétiens (et les croyants de l'Ancien Testament) qui sont morts. Et Il changera aussitôt le corps de ceux qui vivront, puis Il les enlèvera ensemble. Nous - les chrétiens - irons à sa rencontre dans l'air. Cet enlèvement ne sera pas vu du monde.
                   - Après une courte période, Il accomplira la seconde phase de sa venue. A la différence de la première phase où Il sera seul, Jésus sera, lors de son apparition en gloire, accompagné de ses anges et de ses bien-aimés, les croyants rachetés (Matt. 16 : 27 ; 2 Thes. 1 : 10). Il sera vu du monde entier (Apoc. 1 : 7). Il jugera la terre, après quoi Il établira sur la terre son règne millénaire. Les chrétiens partageront la gloire de son royaume et régneront avec lui (Apoc. 19 : 14 ; 1 Cor. 6 : 2).
 

            Entre ces deux phases se dérouleront des événements très importants, les uns (nous ne les décrirons pas en détail) terribles pour la terre et ses habitants. Les vrais chrétiens qui auront été à la rencontre du Seigneur seront manifestés devant le tribunal de Christ (2 Cor. 5 : 10). Ils ne comparaîtront pas comme des inculpés appelés à être jugés (Jean 5 : 24), mais pour que soit mis en lumière tout ce qu'ils auront fait, soit bien, soit mal (2 Cor. 5 : 10). Ils verront clairement dans la lumière divine leurs actes, leurs paroles, leurs mobiles tels que le Seigneur les a vus et jugés. Ils seront pleinement d'accord avec Lui, remplis de joie et de louange en considérant tout ce qu'Il a accompli dans leur vie.
            Un autre événement glorieux, à ce moment-là, sera les noces de l'Agneau (Apoc. 19 : 7). L'Agneau c'est Christ ; son épouse c'est l'Eglise, c'est-à-dire l'ensemble des vrais chrétiens, tandis que les « invités » sont tous les autres croyants, tels Abraham, David... n'appartenant pas à l'époque chrétienne. Ces noces sont celles de l'Agneau, titre qui rappelle à l'Eglise que son Seigneur a souffert et est mort pour elle.

 
                        Se préparer pour ce retour

            « Vous donc aussi, soyez prêts ; car le Fils de l'homme vient, à l'heure que vous ne pensez pas » (Luc 12 : 40).

            Comment devons-nous être prêts ? Pour être prêts, il faut, selon la parabole des dix vierges, avoir de l'huile dans sa lampe (Matt. 25 : 10-11), c'est-à-dire avoir reçu la vie et l'Esprit de Dieu par la foi au Seigneur Jésus. Pour être prêts, il faut se confier simplement en l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix. C'est maintenant qu'il faut se préparer. Quand le Seigneur Jésus sera venu, la porte sera fermée. Il sera trop tard.
            Alors pour celui qui est venu au Seigneur, qui est donc un enfant de Dieu, il s'agit aussi d'être prêt dans sa vie pratique, de se trouver dans un état moral qui convienne. Quand le Seigneur Jésus reviendra, comment nous trouvera-t-Il ? Avec un cœur qui brûle pour lui ou des affections refroidies ? Avec des sentiments de rancune ou un esprit de pardon ? Occupés de ses intérêts ou des nôtres ? Et où nous trouvera-t-Il ? Dans un lieu qu'Il peut approuver ? Dans une activité qu'Il agrée ? Préparons-nous à son retour ! Veillons et prions.

 

Les facettes de l'espérance chrétienne

            C'est du retour du Seigneur Jésus que tout découle : l'espérance de la grâce, l'espérance de la gloire, l'espérance de la délivrance !

 
                        L'espérance de la grâce

            « C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre intelligence, étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ » (1 Pier. 1 : 13). 

            La grâce évoque la faveur de Dieu, son amour immérité. Espérer parfaitement dans la grâce, c'est éprouver, sans inquiétude ni hésitation, la certitude qu'elle va être apportée et qu'elle nous est donc acquise dès maintenant. Il faut, pour espérer ainsi, être comme des voyageurs qui se sont bien rendu compte qu'ils ne sont plus de ce monde (Ex. 12 : 11 ; Luc 12 : 35). Il faut être « sobres », ne goûter des biens matériels que ce qui est nécessaire pour le peu de temps que nous avons à passer sur la terre, de manière à ne pas être détournés de notre but ou freinés par des choses superficielles.
            La grâce qui nous sera ainsi apportée est le couronnement de toutes les grâces que nous avons reçues de Christ (Jean 1 : 16). Elle fait un tout avec la grâce qui assure déjà le salut de notre âme et avec la faveur (ou la grâce) dans laquelle nous sommes (Rom. 5 : 2 ; 1 Pier. 5 : 12). Elle les complète par la résurrection de nos corps.

 
                        L'espérance de la résurrection 

            « Pour l'espérance et pour la résurrection des morts » (Act. 23 : 6).

            Déjà, du temps du Seigneur Jésus, les Juifs pieux croyaient et espéraient en la résurrection des morts. Nous, chrétiens, attendons aussi la résurrection de ceux qui se sont endormis en Jésus. Elle aura lieu lorsque le Seigneur Jésus reviendra. Quelle consolation (1 Thes. 4 : 15).
            C'est la force et la beauté du message chrétien de dire que la mort a été vaincue par Jésus Christ qui a été mort et qui est vivant aux siècles des siècles (Apoc. 1 : 18). Chaque vrai chrétien qui meurt et dont le corps connaît la corruption, ressuscitera en gloire. Lorsque nous mettons au tombeau le corps d'un bien-aimé, c'est comme si nous déposions une semence dans la terre, alors que son âme est auprès de son Seigneur (1 Cor. 15 : 38, 42). A la voix du Seigneur Jésus, ce corps sera ressuscité, glorieux, hors d'atteinte du péché et de la mort.
            Nous qui vivons maintenant, « nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés » (1 Cor. 15 : 51) par la même puissance de la résurrection, pour être avec Christ dans des corps semblables au sien.

 
                        L'espérance de la gloire

            « Nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu » (Rom. 5 : 2)

            La gloire de Dieu exprime la présence agissante et lumineuse de Dieu. Elle est son excellence, ce qui lui appartient en propre. Elle se compose de l'ensemble de ses perfections dans une splendide harmonie : amour, sainteté, justice, bonté …
            Jésus est le resplendissement de la gloire de Dieu, « l'empreinte de ce qu'il est » (Héb. 1 : 3). Il est en nous « l'espérance de la gloire » (Col. 1 : 27). Quand Il reviendra, Il introduira son Eglise dans la présence de Dieu pour qu'elle contemple la gloire de Dieu, rendu visible par Lui et en Lui (2 Cor. 4 : 6).
            Non seulement nous verrons la gloire du Seigneur Jésus, sa beauté, mais nous la refléterons (2 Thes. 1 : 10). La gloire à venir ne sera pas seulement individuelle, elle sera aussi collective. Ce sera la part de l'Eglise, recueillie auprès de son époux, le Seigneur Jésus ; les croyants seront unis à leur Seigneur, et tous ensemble, par des relations continuelles d'affection mutuelle et de joie.
 

 
                        L'espérance de la délivrance de la création 

            L'espérance d'être elle-même (la création)... « délivrée de la servitude de la corruption » (Rom. 8 : 21). 

            L'injustice, le péché et toutes ses conséquences, tout ce qui altère ce que Dieu a créé, tout ce qui nous fait souffrir, prendra fin au retour du Seigneur Jésus. Après des jugements sévères sur la terre, le Seigneur Jésus établira son règne de justice et de paix (Ps. 72 ; 96 : 8 ; Es. 9 : 6-7 ; Jérémie 23 : 5-6 ; Daniel 7 : 13 ; Mich. 5 : 4 ; Zach. 6 : 13 ; 9 : 9-10, etc.) La création tout entière sera délivrée de la servitude de la corruption pour jouir de « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rom. 8 : 21).
            Il faut souligner que l'espérance chrétienne n'attend pas une sorte de transformation magique du monde qui rendrait subitement toute chose bonne et tout être heureux. L'établissement du royaume de Dieu, un royaume de paix et de justice, sera précédé de jugements sur la terre. Le Christ reviendra pour juger les hommes. C'est maintenant qu'il faut le rencontrer comme Sauveur. Ecoutons ce qu'Il nous dit : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement » (Jean 5 : 24).
 

 

Implications pratiques de l'espérance 

            A première vue, on pourrait penser que le chrétien, qui a une espérance céleste, va se laisser vivre en attendant que le Seigneur Jésus vienne pour combler son désir. En fait c'est tout l'opposé qui se produit ; l'espérance transforme notre vie, mobilise tout notre être, change notre échelle de valeurs et nous rend actifs pour le service.

 
                        L'espérance sanctifie 

            « Nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur (1 Jean 3 : 2-3).

            L'espérance chrétienne nous donne un but nouveau, elle nous oriente vers Christ. Nous nous purifions comme Christ est pur. Petit à petit, le Saint Esprit nous fait prendre conscience de tout ce qui, dans notre vie, n'est pas en harmonie avec le retour du Seigneur, pour que nous nous en séparions.
            Au contraire, lorsque notre attente du Seigneur Jésus faiblit, nous sommes alors tentés de chercher nos aises dans ce monde, une place là où le fils de l'homme n'en avait pas. Nous devenons durs et dominateurs (Luc 12 : 45), ou paresseux pour ce que Dieu nous demande, et nous manquons le but de notre vie.

  
                        L'espérance vécue est un témoignage

            « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte (1 Pier. 3 : 15)

            Si nous attendons réellement le Seigneur Jésus, les autres le verront. Le croyant, en qui l'espérance habite, ne peut être comme les autres hommes. La joie de l'espérance (Rom. 12 : 12) se lira sur ses traits ; l'assurance que donne l'espérance du salut (1 Thes. 5 : 8) le marquera. Sa conduite sera dans la paix et la sainteté, la pureté au milieu des souillures de toutes sortes. Il ne passera pas inaperçu.
            Ce qui importe, c'est d'être prêt à répondre à celui qui demande raison de l'espérance qui est en nous. Nous devons répondre avec douceur et crainte : la crainte lorsqu'on aborde ce qui est de Dieu ; la douceur de la grâce, qui n'est jamais hautaine mais se met avec humilité au service du prochain. Les paroles viennent d'elles-mêmes, au moment convenable, données par le Saint Esprit. De l'abondance du cœur, la bouche parle (Matt. 12 : 34).

 
                        L'espérance guide 

            « Moi (Jésus), je suis la racine et la postérité de David, l'Etoile brillante du matin » (Apoc. 22 : 16).

            Une ferme certitude quant au futur, une confiance paisible en Dieu, nous délivrent de la peur du lendemain. L'espérance chrétienne nous donne un regard lucide sur l'état de ce monde car nous avons « la parole prophétique... », comme « une lampe qui brille dans un lieu obscur » (2 Pier. 1 : 19), c'est-à-dire dans les ténèbres morales du monde. Jésus est l'étoile du matin qui indique la bonne direction. Dieu veut nous libérer de ce que les hommes recherchent, car notre trésor est dans le ciel (Matt. 6 : 20, 33).

 
                        L'espérance fortifie

            « Vous aussi, prenez patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche » (Jac. 5 : 8) 

            L'espérance fortifie dans l'épreuve et le deuil (2 Tim. 2 : 12). Elle a fortifié bien des chrétiens devant la mort : les martyrs d'abord, et tous ceux qui sont morts dans la foi. Plus elle est forte, plus l'effort sera courageux. Une ferme espérance fait naître une profonde assurance. Plus nous rechercherons ce qui touche à la venue du Seigneur, plus nous serons affermis sans chanceler (Héb. 6 : 19).

  
                        L'espérance nous rend actifs dans le service

            « Bienheureux est cet esclave que son maître, lorsqu'il viendra, trouvera faisant ainsi ! » (Luc 12 : 43). 

            Si je pense que je serai, d'un instant à l'autre, auprès de Jésus, dans le bonheur et dans la gloire, comment ne pas chercher à Le servir ? Nous pouvons le faire de bien des manières : annoncer l'évangile, présenter la Parole de Dieu, encourager ceux qui souffrent... En 1 Corinthiens 15, l'apôtre Paul conclut son enseignement sur la résurrection de Christ et son prochain retour par cette parole : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur » (1 Cor. 15 : 58).

 
 
Conclusion
 
                        L'importance de l'espérance 

            Tout le Nouveau Testament est illuminé par la perspective du retour du Seigneur Jésus (mentionné plus de 300 fois). D'ailleurs certains livres traitent presque exclusivement de ce sujet (1 et 2 Thes. ; Apoc.).
            Au commencement de l'Eglise, les chrétiens vivaient dans l'attente du retour du Seigneur (1 Cor. 1 : 7 ; Phil. 3 : 20 ; 1 Thes. 1 : 10). Il n'avait pas donné de date, ni de prophéties qui devraient nécessairement s'accomplir avant la première phase de sa venue (alors que plusieurs prophéties sont données comme devant précéder la deuxième phase : Matt. 24, Apoc. 6 et suivants...), pour que tous les croyants, à quelque époque qu'ils vivent, puissent l'attendre chaque jour, et que cette attente produise en eux les effets que nous avons évoqués plus haut.
            Le fait que bien des siècles se soient écoulés depuis la promesse de revenir bientôt (Apoc. 22 : 7, 12, 20) ne veut pas dire que le Seigneur tarde à l'accomplir. Déjà l'apôtre Pierre disait dans sa deuxième épître, écrite comme une lettre d'adieu : « Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse, comme certains estiment qu'il y a du retard ; mais il est patient..., ne voulant pas qu'aucun périsse » (2 Pier. 3 : 9). Il précisait que le temps n'existe pas pour Lui, un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour (2 Pier. 3 : 8).

            Cette attente journalière soutenait les croyants de l'Eglise primitive dans l'épreuve, les souffrances, le martyre même. Malheureusement, cette vérité a été progressivement mise de côté jusqu'au 19ème siècle. A cette époque, le retour de Christ pour enlever son Eglise a été redécouvert, proclamé avec force et a produit un réveil. Cette attente, réalité vivante et permanente, a été une source extraordinaire d'énergie spirituelle pour les croyants.
            L'incrédulité des moqueurs ne réduit en rien l'importance de ce fait. Jésus reviendra. Ainsi, nous n'attendons pas l'amélioration du monde, ni sa conversion. Notre espoir n'est pas dans la réalisation de programmes de paix ou de justice. Nous attendons une personne que nous aimons : Jésus Christ.

            Attendre le Seigneur Jésus encourage à vivre un christianisme biblique. Il est frappant de noter que ceux qui ont entretenu cette espérance de tout leur cœur sont restés sains dans la foi et brûlants dans leur amour pour Christ. Notre cœur est-il rempli de joie quand nous pensons que Jésus revient ?

 
                        Pensées sur l'espérance 

            N'espère rien d'autre qu'en ton Dieu. Qu'Il soit ton unique espérance (Saint Augustin).

            L'espérance chrétienne se lie à la foi et à l'amour (Col. 1 : 4-5 ; 1 Thes. 1 : 3 ; 1 Cor. 13 : 7). « La foi est l'assurance de ce qu'on espère » (Héb. 11 : 1). La foi reçoit les promesses de Dieu. Elle fait ainsi naître l'espérance et celle-ci illumine la foi. L'une comme l'autre sont un don de Dieu (2 Thes. 2 : 16 ; Phil. 1 : 29).
            L'espérance n'est rien d'autre que l'attente des bienfaits que la foi a cru être promis par Dieu. La foi est le fondement sur lequel repose l'espérance ; l’espérance nourrit et soutient la foi (Jean Calvin).

            Dans tous les temps, le propre de la foi est de mettre son espérance en Dieu lui-même, tel qu'Il s'est révélé. Quand notre cœur est tourné vers Dieu, il n'y a plus de doute ni de crainte, mais la paix dans la confiance en Dieu lui-même et dans la recherche constante de son approbation (André Gibert).

            Le fondement de l'espérance est l'amour car l'espérance est bien plus qu'espérer quelque chose, elle est surtout espérer quelqu'un. Elle est en quête d'une rencontre, la rencontre avec Celui qui nous aime, le Seigneur Jésus. Cette attente transforme notre vie en lui donnant courage, joie et paix.
            Les perspectives terrestres sont marquées du signe de la mort. « Il n'y a pas d'espérance de demeurer ici-bas » (1 Chr. 29 : 15 ; comparer aussi Prov. 10 : 28 ; 11 : 7). L'espérance chrétienne, elle, est vivante (1 Pier. 1 : 4) parce qu'elle espère en Christ lui-même et que nous avons reçu de lui une vie nouvelle, affranchie de la mort et de son emprise. Ce n'est pas seulement l'espérance d'une vie future ; c'est la vie qui espère, la vie de Jésus déjà possédée. (d'après André Gibert).

            Jésus Christ est le seul espoir qui a traversé la mort et en a triomphé pour toujours. (Guy Appéré). 

            L'espérance chrétienne est céleste. Le ciel, et non la terre, sera notre domicile futur. Déjà aujourd'hui, notre citoyenneté est dans les cieux (Col. 1 : 5 ; Phil. 3 : 20). La vraie maison du chrétien, son « chez lui », est le ciel. Ce caractère céleste de l'espérance chrétienne nous donne notre vraie place dans ce monde : étrangers et voyageurs en route vers notre patrie, ambassadeurs du Christ (1 Pier. 2 : 11 ; 2 Cor. 5 : 20). Faisons du bien à tous et vivons notre appel céleste ! (Gal. 6 : 10 ; Héb. 3 : 1)

            « Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. ‒ Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apoc. 22 : 20).

 
 

                                                                                                               S. F.