bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

S’encourager les uns les autres

 

            Mon attention a été récemment attirée sur ce petit mot : « consoler », car tant de choses que nous entendons, lisons ou voyons, sont propres à nous décourager. Le dictionnaire définit ainsi le mot « consoler » : « soulager quelqu’un qui a de la peine, réconforter, assister, encourager ». Combien il est consolant de savoir que notre Seigneur désire être comme une mère pour chacun de nous. « Comme quelqu’un que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai… Et vous le verrez, et votre cœur se réjouira » (Es. 66 : 13-14). Bien que les promesses de ce verset soient d’abord adressées à Israël, elles sont également valables pour nous aujourd’hui.
            Nous avons les Ecritures comme source de consolation et d’encouragement : « Tout ce qui a été écrit auparavant l’a été… afin que… par la consolation des Ecritures, nous ayons espérance » (Rom. 15 : 4). Leur lecture et leur méditation nous consoleront et nous fortifieront au travers des jours faciles comme au travers des jours difficiles. Nous connaîtrons également une vraie joie et une réelle consolation en ayant la « pensée de Christ ». Quelle était-elle ? Philippiens 2 : 1-4 nous la décrit admirablement. Quelqu’un a dit : La pensée de Christ était désintéressée, c’était une pensée de dévouement, et une pensée de service.
            Nous devons avoir une pensée semblable à celle de Christ si nous voulons éprouver de la consolation dans notre vie. Nous sommes souvent tellement occupés de nos propres problèmes que nous oublions les besoins des autres. Si nous pensons d’abord à Christ, puis aux autres, et enfin seulement à nous-mêmes, nous trouverons consolation et encouragement en Lui et dans son amour.

            En faisant l’expérience de la consolation et de l’encouragement du Seigneur, nous serons à même d’en encourager d’autres (2 Cor. 1 : 4). « C’est pourquoi exhortez-vous (ou encouragez-vous) les uns les autres et édifiez-vous l’un l’autre » (1 Thes. 5 : 11). Voilà ce que nous sommes appelés à faire. Combien souvent une courte visite à un croyant malade ou découragé apportera du réconfort. Et lorsque survient un deuil, nous pouvons encourager et consoler les éprouvés par la promesse de la résurrection et de l’enlèvement de l’Eglise (1 Thes. 4 : 15-18), si nous avons été nous-mêmes encouragés par cette promesse.

 

                                                           J.D. McNeil – « Le Seigneur est proche » (04/12/2012)