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ETRANGERS ET GENS DE PASSAGE SUR LA TERRE
 

 L’exemple d’Abraham
 Dans le monde, mais pas du monde
 Vivre comme des résidents provisoires sur la terre
           

            Autant dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, les croyants sont des étrangers sur la terre. David s’écrie : « Ecoute ma prière, ô Eternel ! et prête l’oreille à mon cri ; ne sois pas sourd à mes larmes, car je suis un étranger, un hôte, chez toi, comme tous mes pères » (Ps. 39 : 12). Les saints de l’Ancien Testament, marchant sur les traces d’Abraham, « ont reconnu qu’ils étaient étrangers et de passage sur la terre » (Héb. 11 : 13). Leur conduite rendait constamment témoignage qu’ils étaient des pèlerins. Ce doit être le cas aussi pour tous les chrétiens qui vivent ici-bas durant la période néo-testamentaire - c’est-à-dire depuis la croix jusqu’au retour du Seigneur pour enlever son Eglise auprès de Lui.
            Lecteurs croyants, une question importante se pose à notre conscience et à notre cœur : De quelle manière réalisons-nous, en pratique, notre appel à vivre à la gloire de Dieu ? Nous comportons-nous vraiment comme le font des étrangers et des gens de passage ?

 

L’exemple d’Abraham

            « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir en héritage ; et il s’en alla, sans savoir où il allait. Par la foi, il vint séjourner dans la terre de la promesse, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse ; car il attendait la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur… Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu ce qui était promis, mais ils l’ont vu de loin et salué ; ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et de passage sur la terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ; en effet, s’ils s’étaient souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner ; mais, en fait, ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’eux, d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Héb. 11 : 8-10 ; 13-16).

            Des leçons remarquables sont à tirer de la conduite d’Abraham, le « père de la foi ». Appelé par le Dieu de gloire à sortir de l’idolâtrie, il quitta son pays et sa parenté « sans savoir où il allait ». L’appel divin était accompagné d’une septuple promesse (Gen. 12 : 2-3). Les chrétiens obéissants ont reçu aussi les « très grandes et précieuses promesses » (2 Pier. 1 : 4). Il leur faudra parfois peut-être s’éloigner d’une parenté qui serait une entrave à la marche selon Dieu, ou encore s’affranchir des servitudes ou même des affections qui les lient encore au monde. Certains l’ont fait avec une grande énergie spirituelle ! Or un bon départ a très souvent d’heureuses conséquences durant toute notre vie (Ecc. 12 : 1). Notre foi repose-t-elle entièrement sur Dieu ? Avons-nous placé notre confiance en Lui pour l’immense l’avenir ?
 

                        L’arrêt à Charan et la compagnie de Lot

            Abraham s’est arrêté à Charan ; il y est resté jusqu’à la mort de son père, qui l’avait suivi. Les meilleures intentions ne remplaceront jamais la foi : Abraham a accepté la compagnie de son neveu Lot, mais on ne peut pas marcher avec la foi des autres. Cela ne peut conduire, tôt ou tard, qu’à la chute, même si l’on a su trouver pour un temps une place au milieu de la troupe des voyageurs qui, eux, marchent réellement vers l’éternelle patrie.
            La vie de Lot sera en très grande partie gâchée, même si l’épître de Pierre parle de lui comme d’un « juste » accablé par la conduite des méchants au milieu desquels il s’obstinait à vivre (2 Pier. 2 : 7). En fait, de bout en bout, il s’est conduit comme un homme du pays de Sodome. Il n’a jamais eu le comportement d’un étranger. Il souffrait dans le monde mais lui restait volontairement associé ; sa femme était loin de l’aider à agir autrement. Il suffit pour s’en convaincre de retracer les étapes de leur descente spirituelle. Leur marche nous appelle à veiller soigneusement sur notre propre conduite. Un chrétien peut, hélas, tomber plus bas qu’un incrédule.

 
                        La tente et l’autel

            Abraham, en contraste avec les bâtisseurs de villes « sur la terre », avait le regard fixé sur la Cité céleste, « dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Héb. 11 : 10). Il vivait dans cette attente, avec une assurance qui soutenait constamment sa foi. C’est une telle part qu’il nous faut rechercher : appuyons-nous sur la promesse de la vie éternelle, « que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles » (Tite 1 : 2).  
            Dieu fait lui-même passer le patriarche dans le pays où les Israélites devront venir habiter plus tard (Act. 7 : 4). Et là - c’est un point essentiel -, Dieu « ne lui donna pas d’héritage dans ce pays, pas même où poser le pied, mais il lui promit de le lui donner en possession, et à sa descendance après lui, alors qu’il n’avait pas d’enfant » (Act. 7 : 5).
            Le pays était occupé par plusieurs méchantes nations - il en est de même pour les croyants aujourd’hui. Or Abraham vivait heureux sous des tentes, en regardant vers le ciel, seule source pour lui de toutes les bénédictions et il adorait à son autel (Gen. 12 : 8). Il réalisait ainsi le double caractère de pèlerin et d’adorateur que Dieu lui avait assigné. Tel doit être le caractère d’un homme de foi en tout temps. En dirigeant ses pas vers la montagne - un lieu élevé et béni -, Abraham allait connaître le « Dieu de Béthel ».
            Les chrétiens aujourd’hui sont également des témoins, pèlerins et étrangers. Abraham a été plus tard appelé un « prince de Dieu » par les fils de Heth au milieu desquels il vivait. Pour enterrer sa femme Sara, il a voulu acheter la caverne de Macpéla alors qu’ils voulaient la lui donner, ayant reconnu à qui ils avaient à faire. Mais il a revendiqué son statut d’étranger en persistant à demander d’acheter cette caverne (Gen. 23 : 4-20).
            Un seul toutefois a vécu la vie d’un parfait étranger ici-bas. Tout a été à la gloire de Dieu, même dans son être intérieur (Ps. 17 : 3). Il pouvait dire en vérité : « Je fais toujours ce qui lui est agréable» (Jean 8 : 29). Il avançait seulement avec l’assurance qu’en le faisant, Il ferait la volonté du Père (Jean 11 : 6-8, 11).

 
                        Une défaillance de l’homme de foi
 
            Quand la famine survient en Canaan, au lieu hélas de consulter Dieu, Abraham descend en Egypte, suivi de Lot ! Les relations du patriarche avec Dieu sont interrompues par sa conduite ; aussi renie-t-il sa femme. Il ment à son sujet et se met dans une situation critique. L’Eternel se sert alors d’un incrédule pour le reprendre. Il peut le faire pour nous aussi ! Le Pharaon le tance sévèrement et lui jette un : « va-t’en » très humiliant.

            Abraham remonte d’Egypte - une figure du monde - et revient par grâce au point de départ de son égarement, à Béthel. Il y retrouve son autel et ses relations avec Dieu. Il n’avait pas pu en jouir en Egypte. Cette triste page de sa vie montre comment un croyant pieux peut se laisser emporter, dès qu’il s’éloigne de la place de dépendance que Dieu lui a donnée.
            Abraham et Lot reviennent d’Egypte plus « riches » encore en bétail ; leur prospérité entraîne des querelles entre les bergers. Une séparation devient nécessaire. Le patriarche laisse le choix à son neveu Lot, encore tout émerveillé par tout ce qu’il a vu en Egypte ! Il est très désireux de retrouver - pour son malheur et celui des siens - un pays aussi attirant que l’Egypte.
            Abraham montre l’esprit de douceur et de renoncement qui devrait toujours animer ces « étrangers » que les chrétiens sont devenus. Ils savent que leurs vrais biens sont cachés dans les cieux  (Héb. 10 : 34) ! Alors Dieu invite le patriarche à lever les yeux pour contempler le pays qui sera le sien. En attendant, il doit le parcourir « de long en large ». C’est notre part également, avec ceci de plus merveilleux encore que notre domaine est « céleste » ; méditons la Parole pour mieux le connaître.

 
                        Lot délivré par la foi de son oncle

            Nous aimerions encore signaler le comportement d’Abraham quand Lot, fourvoyé à Sodome, est fait prisonnier. Le patriarche est ici un exemple pour les chrétiens qui « séjournent » dans le monde et ont le désir de s’attacher à y conserver leur caractère d’étranger, sans pourtant sombrer dans l’égoïsme.
            Jusqu’ici Abram l’hébreu - nom qui souligne ses origines étrangères - s’est abstenu d’intervenir et de prendre parti dans un conflit qui ne le concerne pas (Prov. 26 : 17 ; Es. 45 : 9). Restons nous aussi à l’écart des débats tumultueux de ce monde.
            Mais dès qu’il apprend que son neveu est devenu un captif, à l’issue d’un conflit meurtrier, rien ne l’arrête pour lui porter secours. « Il mit en campagne ses hommes exercés : 318 - nés dans sa maison - et poursuit les rois jusqu’à Dan » (Gen. 14 : 14). Il aurait pu déclarer que Lot n’avait que ce qu’il méritait et faire ressortir aussi la faiblesse de ses moyens en présence d’une forte coalition de rois victorieux. Mais son amour pour son frère est resté intact. Ainsi, avec une foi persévérante, il remporte la victoire. Le captif est délivré avec le secours divin. On pense au dévouement d’Onésiphore : lui aussi a cherché très soigneusement l’apôtre Paul en prison jusqu’à ce qu’il le trouve et puisse le consoler (2 Tim. 1 : 17).
            Ce sont d’excellents exemples pour chacun de nous qui sommes si facilement égoïstes, tout en cherchant à nous justifier. Apprenons par l’exemple du Seigneur lui-même où peut conduire un désir selon Dieu de « laisser sa vie pour les frères » (1 Jean 3 : 16).
            Il n’est jamais sans danger de s’opposer aux entreprises d’un monde où l’Ennemi règne en force et ne manque pas d’esclaves. Mais nous pouvons faire appel avec confiance à des ressources divines inépuisables. Dieu nous fortifiera avant et après le combat. Abram trouve ici le secours nécessaire apporté par Melchisédec, un beau type de Christ (Gen.14 : 18). Le croyant peut ainsi résister et « après avoir tout surmonté, tenir ferme » (Eph. 6 : 13).
            Dieu dit ensuite à Abram : « Je suis ton bouclier et ta très grande récompense » (Gen. 15 : 1). Il change son nom en celui d’Abraham, « père d’une multitude », et lui dit : « Je suis le Dieu Tout-puissant ; marche devant ma face, et sois parfait » (Gen. 17 : 1, 5). Il réserve de grandes bénédictions aux siens, aujourd’hui aussi, dans la mesure où ils marchent avec un désir fervent de Lui plaire, en gardant avec grand soin ce caractère d’étranger qui est désormais le leur sur la terre.

 

Dans le monde, mais pas du monde

            « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta Parole » (Jean 17 : 6).
            « Moi, je fais des demandes pour eux ; je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés parce qu’ils sont à toi (et tout ce qui est à moi est à toi ; et ce qui est à toi est à moi), et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans le monde, et eux sont dans le monde ; moi je viens à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné… » (v. 9-11).
            « Maintenant je viens à toi et je dis cela dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes. Moi, je leur ai donné ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal… Sanctifie-les par la vérité : ta Parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (v.13-19).

            Ces demandes que Jésus a adressées au Père avant de quitter la terre ne concernaient pas seulement les disciples groupés autour de Lui. Elles étaient aussi « pour ceux qui croient en moi par leur parole » (v. 20). Cette déclaration met l’accent sur notre responsabilité de présenter l’évangile à ceux qui s’en vont vers la perdition (2 Cor. 5 : 18-20).
            Jésus exprime - chose inhabituelle dans les évangiles - sa volonté : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde » (v. 24).
            Les motifs invoqués par notre Intercesseur divin, pour plaider auprès de son Père en notre faveur, sont extrêmement touchants : « Ils ont gardé ta Parole » (v. 6), « ils ont cru que c’est toi qui m’a envoyé » (v. 9). Il ajoute : « ils sont à Toi » ils ne peuvent pas être abandonnés. Il déclare même : « Je suis glorifié en eux » (v. 10). Jésus fait ainsi appel au « prix » que le Père attache à la gloire du Fils. Il souligne la situation difficile des rachetés dans un monde aussi dangereux et si éprouvant pour la foi. Les siens n’ont pas été ôtés du monde à leur conversion (v. 15) ; ils y ont même été expressément envoyés par le Seigneur (v.18), en vue d’accomplir l’œuvre qu’Il leur a donnée à faire. Lui-même a donné durant les jours de sa chair l’exemple d’un service parfait (v. 4).
            Ils ne sont pas du monde, comme Jésus leur Sauveur n’en est pas. La condition de chacun d’eux est celle d’un étranger appelé à servir son souverain au milieu d’un pays ennemi. Jésus demande donc au Père de les garder du mal (v. 16). Ils y sont constamment exposés ! « Sanctifie-les par la vérité », ajoute-t-Il. La Parole de Dieu est la vérité et ceux qui y obéissent sont mis à part pour Lui.
            Le désir que le Seigneur exprime encore à son Père pour ses rachetés est celui-ci : « qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un » (v. 22). En pensant aux divisions entre les chrétiens, il y a tout lieu de s’humilier. C’est de notre part un « contre-témoignage » continuel et l’Adversaire ne manque pas d’en tirer parti pour nuire au Témoignage.
            Mais ceux qui n’appartiennent pas au monde, ne partageront pas son sort. Ils n’ont pas de part au terrible jugement que ce monde, volontairement « organisé sans Dieu », va connaître. Au contraire, durant leur séjour au milieu de ce monde, les croyants savent que « sa divine puissance nous a donné tout ce qui concerne la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par la gloire et par la vertu - c’est-à-dire l’énergie morale ». Devenus « participants de la nature divine », ils ont « échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise » (2 Pier. 1 : 3-4).
            La volonté exprimée par Jésus s’accomplira certainement. La présence des siens dans le ciel sera le témoignage éternel des pleins résultats de son œuvre. Elle fait partie de sa gloire et de celle du Père. Tous ses conseils sont la fermeté même et Ses desseins ne varieront jamais !
 
 
Vivre comme des résidents provisoires sur la terre
 
            « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et gens de passage, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l’âme ; ayez une conduite honnête parmi les gens des nations, afin que, sur les points où ils vous calomnient comme gens qui font le mal, ils glorifient Dieu le jour où il les visitera, à cause de vos bonnes œuvres qu’ils observent » (1 Pier. 2 : 11-12). 
 
            Les exhortations de l’apôtre Pierre s’adressaient d’abord « à ceux qui vivaient en étrangers dans la Dispersion - ou : diaspora » (1 Pier. 1 : 1) ; ils avaient été dispersés parmi les pays du monde connus alors. Ils étaient appelés - comme nous tous, chrétiens - à être des témoins pour Christ (v. 2). Aussi de tels enseignements concernent-ils tous les enfants de Dieu qui forment ensemble le nouveau « peuple de Dieu » (1 Pier. 2 : 10) qui se dirige vers la cité céleste.
            La qualité d’étranger du chrétien dans ce monde est en contraste avec ce qui l’entoure et celle de pèlerin est une conséquence du but qui est devant lui. Le fait d’être un voyageur qui passe fait de lui aux yeux de tous un étranger comme Christ l’a été ici-bas.
            Chrétiens, réalisons-nous en pratique notre position ? Si, sur le plan terrestre, nous sommes « étrangers et gens de passage », nous ne le sommes pas quant à notre patrie céleste ! L’apôtre Paul emploie la même expression que Pierre pour montrer que nous faisons partie de la maison de Dieu : « Ainsi donc, vous n’êtes plus étrangers ni gens de passage, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu » (Eph. 2 : 19).
            Les disciples de Christ (Act. 11 : 26) doivent marcher d’une manière « digne de Dieu » (1 Thes. 2 : 12), « digne du Seigneur » (Col. 1 : 10), « digne de l’appel » dont ils ont été appelés (Eph. 4 : 1) ; ils sont exhortés également à se conduire « d’une manière digne de l’évangile du Christ » (Phil. 1 : 27). Il convient qu’ils soient « sans reproche et purs », sans compromission avec le mal, « des enfants de Dieu irrépréhensibles,  au milieu d’une génération dévoyée et pervertie » ; ils sont appelés ainsi à « briller comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie »  (Phil. 2 : 15-16).
 

            Lecteurs, comme Abraham, pouvons-nous dire, avec tout ce que cela implique dans notre comportement : « Je suis étranger parmi vous » ? Le monde nous observe ! Ayons une conduite qui honore Dieu. Prenons à cœur les bonnes œuvres que Dieu prépare à l’avance sur notre chemin (Eph. 2 : 10). Retenons l’exhortation adressée par l’apôtre Pierre à ceux qu’il appelle avec tendresse : « bien-aimés » : « Ayez une conduite honnête parmi les gens des nations » (1 Pier. 2 : 11a, 12a). Ne donnons pas asile dans notre esprit à des convoitises charnelles. Un seul regard peut suffire à les amorcer, et elles font « la guerre à l’âme » (v. 11b). Un croyant « conséquent » dans sa marche a tout laissé à la croix (v. 24) ; il vit désormais pour Dieu (4 : 2) et marche par l’Esprit (Gal. 5 : 16, 26) Une lumière venue d’en Haut émane d’un chrétien fidèle à sa vocation (Matt. 5 : 16).

 
 

                                                                                  Ph. L      le 19. 07. 12