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Enée et Tabitha

 La croissance de l’Assemblée par la puissance du Saint Esprit
 La guérison d’un homme paralysé  
 La résurrection d’une femme disciple
 Un enseignement concernant Israël

            Au début du livre des Actes, le Seigneur avait dit aux disciples : « Vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre » (Act. 1 : 8). Or, ils avaient tardé à répondre à cet ordre ; dans sa sagesse, le Seigneur recourt à un moyen pénible : la persécution. La mort d’Etienne en donne le signal, et les croyants se dispersent du fait de cette épreuve.

La croissance de l’Assemblée par la puissance du Saint Esprit

            C’est au chapitre 9 des Actes que nous entendons parler pour la première fois d’assemblées qui se sont formées en dehors de Jérusalem. C’était conforme à la pensée de Dieu et cela a eu lieu bien avant les révélations faites à Paul. A ce moment-là, Saul, arrêté par la puissance de Dieu, venait tout juste de se convertir sur le chemin de Damas. Il n’avait pas encore été appelé à présenter les vérités concernant l’Eglise ; il le fera plus tard, conduit par le Seigneur.
            Quel beau témoignage est rendu dans la Parole de Dieu au sujet de ces assemblées dans toute la fraîcheur du premier amour ! Elles « étaient en paix, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles croissaient par la consolation du Saint Esprit » (v. 31).
            C’est aussi la première fois qu’il est question du service de l’un des apôtres. Pierre part visiter des assemblées et parcourt toute la Judée dans ce but. Avant que Paul entreprenne son service spécial auquel Dieu le destinait au milieu des nations (v. 15-16), une œuvre préparatoire devait s’accomplir par le moyen de Pierre. Il y a du travail pour tous les serviteurs dans le champ du Maître ; mais ils doivent se laisser diriger. Ayant toute autorité pour le faire, Il dit à l'un : « Va, et il va ; à un autre : Viens, et il vient » (Matt. 8 : 9). Nous voyons avec quelle énergie Pierre continue à se dépenser, dès lors que le Seigneur lui avait ordonné de fortifier ses frères (Luc 22 : 32). Cette énergie ne diminuera pas, aussi longtemps que Paul n’aura pas été appelé à lui succéder, c'est-à-dire au début du chapitre 13. « L’apôtre Paul apportera de nouvelles lumières et il accomplira une œuvre, nouvelle aussi sous de très importants rapports » (JND).
            Sur le rôle confié alors à Pierre, le Saint Esprit va mettre son sceau. Par son autorité apostolique, il va participer aux conseils divins et sera l’instrument choisi pour introduire de façon publique des hommes tirés des nations (Corneille et les siens) dans la maison spirituelle de Dieu – il n’est pas encore question de l’Assemblée. Plus tard, durant son ministère, Paul s’occupera beaucoup des assemblées formées au milieu des nations ; mais, du temps de Pierre, certaines existaient déjà dans toute la contrée (Act. 9 : 32).
 

 

La guérison d’un homme paralysé 

            « Or il arriva, comme Pierre parcourait toute la contrée, qu’il descendit aussi vers les saints qui habitaient Lydde. Il trouva là un homme nommé Enée, qui depuis huit ans était couché sur un brancard : il était paralysé. Pierre lui dit :
            - Enée ! Jésus, le Christ, te guérit ; lève-toi et fais toi-même ton lit. Aussitôt il se leva. Tous ceux qui habitaient Lydde et le Saron le virent ; et ils se tournèrent vers le Seigneur »
(Act. 9 : 32-35).        

            Pierre décide de se rendre d’abord chez les saints qui habitaient à Lydde. Il s’y trouve en présence d’un homme, nommé Enée ; depuis huit ans, il est couché sur un petit lit. Les maladies dont il est question dans l’Ecriture mettent en relief certains effets du péché. Cet homme était paralysé : le péché nous rend incapables de nous mouvoir et de servir. Cette inertie fait de nous une proie facile pour l’Ennemi.
            Pierre lui dit : « Enée ! Jésus, le Christ, te guérit : lève-toi et fais toi-même ton lit » (v. 34). On voit que Pierre avait longtemps suivi Jésus ; il donne les mêmes ordres précis que le Seigneur à un autre paralytique (Marc 2 : 11). Aussitôt celui de Lydde se lève ; tous ceux qui habitaient dans cette ville et le Saron le voient et ils se tournent vers le Seigneur » (v. 35).
            La part de ceux qui ont cru lorsque Pierre était au milieu d’eux – comme celle de tous les croyants jusqu’à la venue du Seigneur - sera d’être avec Jésus quand Il apparaîtra en gloire : ils feront partie de l’Epouse.

            Pierre ne s’était pas attribué cette guérison, conscient de n’être qu’un instrument dans la main de Jésus. Ce miracle a donc fait tourner tous les cœurs vers le Seigneur, ce qui est toujours très souhaitable. Il arrive que l’on soit saisi par la beauté d’une prédication, son côté magistral. On en vient à souhaiter entendre ce prédicateur plutôt qu’un autre, estimant ce dernier moins doué, moins éloquent peut-être. Les regards sont fixés sur l’instrument, oubliant Celui qui l’envoie, ce qui donne tout son prix au message. Et si l’auditeur est encore dans ses péchés, sa conscience risque fort de ne pas être touchée, s’il se laisse éblouir par un homme ; il n’y aura pas place aussi pour la conviction de péché, il n’éprouvera pas le désir de demander au Seigneur la délivrance. Dieu parle ainsi, une fois, et deux fois - et l’on n’y prend pas garde (Job. 33 : 14). Un cantique, parmi d’autres, insiste sur le grand danger d’attendre. On a dit que « demain » était le mot du diable.

                        Demain, sais-tu ce que demain t’apporte ?
                        Plusieurs en vain frapperont à la porte !
                        A jamais loin de Lui !

                        Oh ! Viens, entre aujourd’hui !
 
            Les contrées dont il est question ici jouiront dans l’avenir d’abondantes bénédictions, annoncées par le prophète Esaïe. Le Seigneur établira son règne glorieux. Cette Ecriture, en particulier, s’accomplira : « La gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et du Saron ; ils verront la gloire de l’Eternel, la magnificence de notre Dieu » (Es. 35 : 2). Mais dans la scène qui est devant nous, le témoignage fidèle de Pierre fait déjà briller devant les hommes la puissance et l’amour qui sont dans le cœur du Seigneur.
 
 

La résurrection d’une femme disciple

            « Il y avait à Joppé une femme disciple appelée Tabitha, - qui se traduit : Dorcas - qui abondait en bonnes œuvres et en aumônes. Il arriva en ces jours-là qu’elle tomba malade et mourut ; après l’avoir lavée, on la mit dans la chambre haute. Comme Lydde est près de Joppé, les disciples, qui avaient appris que Pierre était dans cette ville, envoyèrent vers lui deux hommes, le priant :
            -
Ne tarde pas à venir jusqu’à nous.
Pierre se leva et s’en alla avec eux. Quand il fut arrivé, ils le menèrent dans la chambre haute. Toutes les veuves vinrent auprès de lui en pleurant : elles montraient les robes et les vêtements, tout ce que Dorcas avait fait pendant qu’elle était avec elles. Mais Pierre les fit tous sortir, et, s’étant mis à genoux, il pria ; puis, se tournant vers le corps, il dit :
            - Tabitha, lève-toi.

Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s’assit ; il lui donna la main, la fit lever et, ayant appelé les saints et les veuves, il la leur présenta vivante. Cela fut connu dans tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur. Pierre demeura ensuite assez longtemps à Joppé, chez un certain Simon, tanneur »
(Act. 9 : 36-43).

 
            Tabitha, « une femme disciple », habitait Joppé, non loin de Lydde (15 km environ). Cette enfant de Dieu « abondait en bonnes œuvres et en aumônes » (v. 36). Quel beau témoignage l’Esprit de Dieu rend à cette femme ! Les aumônes sont mentionnées avec les bonnes œuvres. Il ne s’agit pas - comme si souvent aujourd’hui - de donner simplement en passant une pièce de monnaie à un mendiant. Les aumônes du centurion romain Corneille aux indigents du peuple juif étaient montées en mémorial devant Dieu (Act. 10 : 2-4). Que de misères découvrira celui qui ouvre ses yeux et son cœur ! (voir Gal. 2 : 10 ; Eph. 4 : 28 ; Jac. 2 : 15-17 ; 1 Jean 3 : 17). Tabitha était caractérisée par le bien qu’elle faisait autour d’elle. Son amour était actif (1 Cor. 13 : 4-6). Ses pensées n’étaient pas égoïstes ; elles étaient habituellement tournées vers les autres (Jac. 2 : 15-18). On verra ainsi au tribunal de Christ dans chaque croyant le résultat de la grâce ayant agi en lui. Le « fin lin blanc et pur » qui revêtira l’Epouse aux noces de l’Agneau résultera des « justices des saints » (Apoc. 19 : 8, 14).
            Or Tabitha
tombe malade et meurt ; son corps est déposé dans la chambre haute, où les disciples aimaient se réunir, loin de ce monde agité. Ayant appris la présence de Pierre dans la région, ils lui envoient deux hommes, avec ce message : « Ne tarde pas à venir jusqu’à nous » (v. 39). Pierre est disponible. Le sommes-nous toujours ? Il est prêt à se rendre, comme Philippe, là où le Seigneur lui montre un chemin à suivre (Act. 8 : 26-27). Plus loin, au chapitre 10, il se rendra aussi à la requête de Corneille, selon la pensée du Seigneur, à Césarée.
            Pierre répond donc ici à l’appel des frères. A son arrivée à Joppé, les frères l’amènent dans cette chambre haute (Act. 9 : 37, 39). Toutes les veuves viennent alors en pleurant. L’atmosphère est émouvante : elles montrent à l’apôtre les robes et les vêtements qui témoignent de l’activité persévérante de leur sœur endormie en Christ ; elle laisse derrière elle un grand vide, mais surtout la bonne odeur de Christ (2 Cor. 2 : 14-15).

            Tabitha ne s’était pas contentée de se savoir sauvée, de lire de temps à autre la Parole, d’assister à des réunions - c’est parfois notre cas. Elle avait compris que sa vie, en tant que «  rachetée du Seigneur », devait laisser une large place aux « œuvres de foi » (Jac. 2). Désormais elle avait montré son vif désir de marcher dans toutes « les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 10). Où en sommes-nous à cet égard, chers lecteurs ? Portons-nous un fruit abondant, à la gloire de Dieu ? Ou ressemblons-nous plutôt aux « gourmands » de la vigne ? Ils reçoivent la précieuse sève, venue du cep et pourtant ils restent ensuite stériles ! On peut être très occupé de soi, de son bien-être, cherchant à meubler ses « loisirs », à se distraire, au lieu de se hâter de racheter le temps.

            C’est un aspect de la vie chrétienne qui est souvent tristement négligé. Un chrétien devrait-il se considérer comme un « retraité » et se conduire comme tel ? Nous manifestons si vite notre égoïsme ! Savez-vous ce qu’est un égoïste ? demandait un moniteur d’école du Dimanche à un groupe d’enfants. L’un d’entre eux répondit : « C’est quelqu’un qui ne pense jamais à moi ». Au fond, c’était certainement la réponse à faire, la plus vraie hélas, car elle montre bien quelles sont parfois les dispositions de nos cœurs : ils sont facilement égocentriques.

            Pierre fait alors sortir tous ceux qui se trouvent dans la chambre où reposait ce corps. Il sentait la nécessité d’être seul avec Dieu, de fermer l’oreille à tout vain bruit. Rien ne devait le déranger durant sa fervente intercession. C’est ainsi qu’avaient agi Elie et Elisée : seuls dans la chambre du mort, ils s’étaient tournés vers l’Eternel pour crier à Lui (1 Rois 17 : 20) et Le supplier (2 Rois 4 : 33). Le Seigneur Lui-même, avant de ressusciter la fille de Jaïrus, n’avait permis à personne d’entrer, sinon à trois de ses disciples et aux parents de l’enfant (Luc 8 : 51). Ici Pierre se met à genoux et prie (v. 40). Puis se tournant vers le corps, il dit très simplement : « Tabitha, lève-toi » (v. 40). Celle-ci ouvre alors les yeux, voit Pierre, se redresse et s’assied. Il lui donne la main - comme Jésus à la fille de Jaïrus ; il la fait lever, appelle les saints et les veuves, et la leur présente vivante ! (v. 41). N’oublions pas la vertu de la prière en tout temps, en tout lieu. Dieu nous donnera une réponse, pas toujours immédiate, mais en accord avec son parfait dessein divin.

            La puissance du Seigneur avait fait marcher le paralytique, elle rend maintenant la vie à un mort ! C’est le seul miracle de ce genre que la Parole juge bon de mentionner ; il est accompli par un disciple du Seigneur en faveur d’une croyante. Généralement, la puissance miraculeuse reçue ne servait pas, semble-t-il, à soustraire des enfants de Dieu à ces épreuves dont la Parole dit qu’elles travaillent toutes ensemble pour leur bien (Rom 8 : 28) C’est par leur moyen que nous sommes rendus de plus en plus conformes au Seigneur.

            Paul, qui avait pourtant reçu ce don et d’autres, ne s’en sert pas pour guérir Trophime : il le laisse malade à Milet (2 Tim. 4 : 20). Il se contente aussi d’engager Timothée à prendre un peu de vin à cause de ses fréquentes indispositions d’estomac ; il ne cherche pas à les guérir (1 Tim 5 : 23).

            On peut penser que si Dieu a permis chez Tabitha un tel retour à la vie, c’était plus en faveur des veuves que pour le bien de Tabitha elle-même (Phil. 1 : 23). Sans doute peut-on dire, avec le Seigneur, que cette maladie n’était pas « pour la mort », mais « en vue de la gloire de Dieu » (Jean 11 : 4). Les veuves sont toujours les objets de soins divins particuliers dans l’Ecriture (Ps. 146 : 9 ; Jac. 1 : 27 ; 1 Tim. 5 : 3-10).

            Les apôtres ont tous opéré des miracles pour appuyer la prédication de l’évangile. Ici, cette résurrection stupéfiante est connue dans tout Joppé, et beaucoup croient au Seigneur » (v. 42).

            Nous pouvons désirer qu’un grand nombre de croyants suive l’exemple de Tabitha (ou Dorcas), surtout parmi les jeunes. Certains expriment le désir de servir le Seigneur et choisissent de se dévouer dans un travail missionnaire qui s’est développé dans un pays déshérité, souvent voué, hélas, aux idoles. Toutefois le Seigneur montre souvent autour de nous des besoins parfois urgents, restés insatisfaits. C’est un moyen de Le servir avec zèle et dévouement, dans une activité qui ressemble ou non à celle accordée à cette sœur Tabitha.

            Le Seigneur enseignera certainement comment Le servir à ceux qui cherchent à Lui être agréables - même peut-être dans l’ombre. La chair, il est vrai, n’y trouve pas son compte ; mais nos affections renouvelées pour Christ recherchent un tel chemin. Au tribunal de Christ, « chacun recevra sa louange de la part du Seigneur » (1 Cor. 4 : 5). L’Ecriture précise que « le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père » est celui-ci : « visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, se conserver pur du monde » (Jac. 1 : 27).
 

Un enseignement concernant Israël

            Nous pouvons appliquer aussi ces deux miracles à l’histoire d’Israël. Enée, dont le nom signifie « louange » était paralysé, comme cet homme que Jésus trouve dans Jean 5, au bord de l’eau, à Bethesda, après 38 ans passés sans avoir reçu le moindre secours valable. Il y a aussi celui d’Actes 3 : 2, rencontré par Pierre et Jean. Leur état et celui d’Enée évoquaient celui du peuple d’Israël. Celui de Béthesda se lève au commandement de Jésus (Jean 5 : 8-9) ; celui qui était à la porte du temple commence à marcher « au nom de Jésus Christ » (Act. 3 : 6-7). Enée est, lui aussi, guéri, comme Israël le sera un jour prochain !
            Le peuple terrestre de Dieu est loin d’être présentement une louange pour Dieu (Jér. 13 : 11 ; 33 : 9). Il sera bientôt un objet de la miséricorde divine et sera guéri de sa paralysie. Durant l’éternité, chacun pourra voir en lui un des grands miracles de la grâce de Dieu.
            Ici, les habitants de Lydde et du Saron, en voyant le miracle opéré en faveur d’Enée, se sont tournés vers le Seigneur. Quand Israël sera guéri à son tour, il s’ensuivra une grande bénédiction pour les nations ; elles se tourneront vers Lui !

            Tabitha meurt mais elle retourne à la vie, en réponse à l’intercession de Pierre. Beaucoup ont cru devant ce grand miracle. De même, un jour, Israël se relèvera d’entre les morts et deviendra une source de vie pour les nations restant encore sur la terre à l’aube milléniale. Pierre a prié pour Tabitha. Puissions-nous prier aussi pour la restauration d’Israël. Ce peuple se relèvera et il recevra à nouveau la vie dont il est, présentement, privé en tant que nation.
            « Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront » (Ps. 122 : 6). « Ne gardez pas le silence et ne lui laissez pas de repos, jusqu’à ce qu’Il établisse Jérusalem, et qu’Il en fasse un sujet de louange sur la terre » (Es. 62 : 7). Cette prière en faveur d’Israël et de Jérusalem monte trop peu souvent de nos cœurs vers Dieu ! Les chrétiens se montrent très ignorants au sujet du grand avenir du peuple élu : il est pourtant toujours le bien-aimé de l’Eternel (Ex. 19 : 4-6).  

            « Pierre demeura ensuite assez longtemps à Joppé  chez un certain Simon, tanneur » (v. 43). Cette localisation précise surprend, car l’activité de tanneur (ou de corroyeur) n’était jamais celle d’un Juif bien-pensant. Pour obtenir du cuir, il fallait travailler sur des peaux d’animaux morts, et qui étaient d’ailleurs le plus souvent des animaux « impurs », selon la Loi (Lév. 11). Pierre commence-t-il à s’éloigner des règles et des coutumes juives ? En tout cas, avant son envoi chez Corneille pour ouvrir les portes du royaume des cieux aux nations (Matt. 16 : 19), il est l’objet d’une préparation spéciale de la part de Dieu.

 
 

                                                                                                           Ph. L - le 12. 12. 11