Il (Jésus) disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore venu, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié (Jean 7 : 39).

Sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre (Héb. 13 : 13).

 

            Dans l’Evangile de Jean, nous avons en Christ la présentation de ce qui est entièrement nouveau sur la terre. Le système religieux qui existait avant la venue du Seigneur - avant le moment où « la Parole devint chair et habita au milieu de nous » (Jean 1 : 14) - est mis de côté en vue de l’introduction du christianisme.

 

            Au premier chapitre, la loi de Moïse cède la place à « la grâce et la vérité » qui sont « venues par Jésus Christ » (v. 17).

            Au chapitre 2, c’est le temple juif qui est mis de côté et remplacé par « le temple de son corps » (v. 19-21).

            Au chapitre 4, l’eau manque pour étancher la soif de cette vie présente et éphémère ; elle est remplacée par « une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (v. 14). Jérusalem, la ville où on adorait, est mise de côté pour laisser les « vrais adorateurs » adorer le Père « en esprit et en vérité » (v. 23-24).

            Au chapitre 5, tout le système légal, figuré par le réservoir, l’ange et le sabbat, est mis de côté par la voix toute puissante du Fils de Dieu.

            Dans le chapitre 6, c’est le pain matériel, soutenant la vie physique, qui est éclipsé par le pain descendu du ciel, celui qui donne la vie au monde (v. 33) et entretient la vie nouvelle et céleste.

            Le chapitre 7 parle des « fleuves d’eau vive » (v. 38) qui coulent dans ce monde aride et stérile.

            Les chapitres 8 et 9 apportent la lumière de la vie dans un monde de ténèbres et de mort.

            Au chapitre 10, le troupeau chrétien prend la place de la bergerie juive.

            Enfin, au chapitre 11, le Fils de Dieu, agissant dans la puissance divine de la vie de résurrection, annule le pouvoir de la mort et du tombeau.